MPI vous informe gratuitement, Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

La dissolution surprise de l’Assemblée nationale par le président de la République Emmanuel Macron
La dissolution surprise de l’Assemblée nationale par le président de la République Emmanuel Macron

Depuis le premier tour des Élections législatives, Macron est isolé. Un projet se dessine dans les couloirs de l’Élysée : une Assemblée Plurielle et un gouvernement technique. Autrement, c’est le Président français qui pourrait être en danger.

Macron ne veut pas entendre parler de démission

Malheur à celui qui prononce le mot « démission » à l’Élysée. Ni publiquement. Ni même de manière hypothétique. Pas même après la défaite retentissante de l’équipe présidentielle au premier tour.

Pourtant c’est ce qu’a fait un doyen du journalisme politique français comme Alain Duhamel qui a une connaissance inégalée des coulisses de la politique française. La boîte de Pandore est ouverte.

Alors qu’hier les négociations sur les désistements se déroulaient sur un ton anti-Le Pen, et vice versa, les manœuvres d’expansion d’une droite qui sent le pouvoir et est donc prête à s’entendre sur certaines questions et certaines circonscriptions, Macron traçait en fait la route de sa dernière tranchée ; entraver de toutes les manières la majorité absolue encore possible du RN. En bref, mieux le chaos, l’ingouvernabilité pendant un an seulement, après quoi il pourra à nouveau dissoudre l’Assemblée.

Le président français n’espère qu’une majorité relative de gauche élargie à quelques-uns des siens. Le Premier ministre sortant Attal y travaille déjà et l’a rebaptisée « Assemblée plurielle ». Mais si aucune majorité ne valide ce type de gouvernement de transition, Macron pourrait alors effectivement démissionner et se rendre à de nouvelles élections présidentielles. Sans aucune alternative à l’horizon, il a entre-temps demandé à ses candidats députés de conclure des accords même avec ceux qui ont fomenté les attentats contre l’Élysée au cours des sept dernières années, notamment avec La France Insoumise.

Le président français n’espère qu’une majorité relative de gauche élargie à quelques-uns des siens

Le résultat, s’il est d’ampleur pourrait faire de Bardella une sorte de « libérateur », et, dans ce cas aussi, le pousser à partir. Il n’y serait pas obligé. Et pourrait accepter la cohabitation la plus difficile de l’histoire de la Ve République. La décision finale lui appartient.

Si le « barrage » anti-droite tient, il pourrait également trouver une personnalité pour former un gouvernement technique, condamnant de fait l’Hexagone à l’inaction. Experts, économistes, hauts fonctionnaires. Dédié à l’administration ordinaire, payant les salaires et rien d’autre. Une première française.

Comment macron prépare l’avenir est la question que se pose beaucoup de gens. La stratégie semble solitaire, cynique et sans trop d’alternatives. Premièrement : discréditer un éventuel gouvernement Bardella. Faire tout pour l’empêcher de naître. Et même si le Rassemblement national obtenait la majorité absolue, empêcher le jeune homme de 28 ans de porter le coup final à son projet de centre libéral, l’empêchant de gouverner en paix. De son entourage, après les informations de fond qui parlaient de nominations prêtes en trombe pour entraver l’éventuel gouvernement RN, on dit que tout était prévu depuis un certain temps.

Mais la présidence Macron est désormais meurtrie de l’intérieur. « Ses » modérés de centre-droit ne l’ont pas suivi dans les désistements au profit de gauche, critiquant les brusques changements d’approche vers elle ; avant, c’était extrême, comme la droite. Maintenant, ça va. Hier, Attal est revenu publiquement sur le terrain, comme pour faire oublier aux Français que Macron est toujours là : le même qu’ils ont contesté à plusieurs reprises. Au Palais, taciturne à la fenêtre, alors qu’en réalité il travaille dans l’ombre à semer des « mines » entre l’État et l’État profond. Entre dénégations répétées de démission, dans une défense désespérée du statu quo et cette gestion pyramidale du pouvoir plus typique des start-up américaines que de la République où il devra de toute façon proposer au n°1 du parti ayant obtenu le plus de sièges de former un gouvernement.

Francesca de Villasmundo

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement, Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

2 Commentaires
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires
Jacques
Jacques
il y a 7 années

Il manque des trous au chiffon qui lui sert de chasuble, ça ne fait pas assez « pauvre ».

toto
toto
il y a 7 années

C’est la mode Yves St Laurent/ Pierre Bergé

pamino
pamino
il y a 7 années

Lyon Lyon le melhor,
Le soyeux n’est point canut.

DUFIT THIERRY
DUFIT THIERRY
il y a 7 années

Ce cardinal ultra conciliaire fidèle de la religion moderniste ne respecte même pas sa dignité d’évêque et de cardinal. On le voit rien qu’à son accoutrement. On sait que le cardinal Barbarin est un oecuméniste forcené : il a célébré des confirmations en compagnie d’une femme pasteur (!!!), il a encouragé la création d’un institut islamique. Barbarin prêche l’indifférentisme (condamné par Grégoire XVI dans Mirari Vos). C’est le champion de la religion oecuménico-maçonnique. Un tel cardinal n’a plus rien de catholique.

Jacques
Jacques
il y a 7 années
Répondre  DUFIT THIERRY

C’est un cardinal du pape François, grand manitou de la secte conciliaire maçonnique.

DUFIT THIERRY
DUFIT THIERRY
il y a 7 années
Répondre  Jacques

Pour être précis Barbarin a été nommé archevêque de Lyon en 2002 et cardinal en 2003 par Jean –Paul II pape de sinistre mémoire. Ce n’est donc pas un cardinal du pape François.

Sebastien Wolf
Sebastien Wolf
il y a 7 années
Répondre  DUFIT THIERRY

Saint Jean Paul II

DUFIT THIERRY
DUFIT THIERRY
il y a 7 années
Répondre  Sebastien Wolf

Jean-Paul II faux saint mais vrai destructeur de la Foi Catholique et de l’Eglise : Assise, baiser du Coran, visites aux synagogues et temples protestants, pape des droits de l’homme et champion de la liberté religieuse, laudateur permanent de Vatican II. Sa vie privée n’était pas irréprochable non plus.
Ne parlons pas de son parti pris et de sa partialité envers Mgr Lefebvre.
S’il y a quelqu’un qui n’avait rien d’un saint c’est bien Jean-Paul II.

Jacques
Jacques
il y a 7 années
Répondre  Sebastien Wolf

Il en est des saints aujourd’hui la même chose que pour les prix Nobel de la paix.
La canonisation est devenue politique, un moyen de manipuler les individus faibles qui manquent d’esprit critique.Il s’agit de gouverner la pensée.C’était le cas quand Obama a reçu le prix Nobel de la paix sans qu’on sache pourquoi.
Selon le catéchisme que j’ai appris,celui de Saint Pie X interdit à un catholique de participer à un culte d’une autre religion.
Si c’était vrai avant Vatican II , ça l’est encore après.
Jean Paul II est bien aller prier avec les musulmans dans une mosquée.
Un saint dites vous.
Pas pour moi et pas pour des millions d’autres.
Et puis, Il faut bien juger l’arbre à ses fruits.l’hémorragie des fidèles a bien continuer à progresser sous Jean Paul II.
Vous pouvez insister tant que vous voudrez Jean Paul II ne peut pas être considérer comme saint par un vrai catholique.
Mais il peut être récompensé par la franc maçonnerie pour avoir bien travailler pour et dans la secte destructrice crée par et avec VaticanII.
J’oubliais que pour être canoniser il faut avoir fait , avec la grâce de Dieu, un miracle.
On lui en a inventé un post mortem complètement farfelu.
Maintenant libre à vous de gober.

DUFIT THIERRY
DUFIT THIERRY
il y a 7 années
Répondre  Sebastien Wolf

Tout à fait d’accord avec vous M Jacques. C’est le concile Vatican II et ses mauvais textes qui sont à l’origine de la destruction de l’Eglise. Chaque pape post conciliaire a apporté sa contribution pour détruire l’Eglise en application du concile. Et maintenant on en arrive à l’apostasie générale.

Jacques
Jacques
il y a 7 années
Répondre  DUFIT THIERRY

Ce n’est pas de sa nomination que je parlais, mais de sa complicité, nommé par Jean Paul II, il est maintenant un bon cardinal de Bergoglio.
Entre nous, je sais bien qu’il a été nommé par JP II, je pensais que je n’avais pas besoin d’être si pointu, Mais heureusement Dufit est là, et me permet de préciser ma pensée. Merci Dufit.
De toute façon que ce soit jean Paul II ou François, ils détruisent l’église, et Barbarin avec eux..

Mantet
Mantet
il y a 7 années

bien vu Jacques ! mais en plus il est coquet le bougre,voyez son aire satisfait ! il fait plaisir à voir.Maid personnellement je n’aime pas ce déguisement,je suis classique.Je sais c’est ringard mais je trouve que les tenues de toujours beaucoup plus élégantes.

DUFIT THIERRY
DUFIT THIERRY
il y a 7 années
Répondre  Mantet

Le déguisement va de pair avec la nouvelle Messe protestantisée et la religion œcuménique et maçonnique.

cadoudal
cadoudal
il y a 7 années

Cardinal-imam

Barbarin aime réciter la chahada.

avec la bénédiction de notre bon pape Luther.