En ces temps d’urgence sanitaire, la surveillance de masse devient la normalité, une normalité de la surveillance qui pourrait bien devenir perpétuité.
Le Journal de Montréal au Québec annonce aujourd’hui que « afin de favoriser le respect de la distanciation sociale dans les entreprises, Vidéotron vient de lancer sur le marché un bracelet qui s’allume et vibre si vous approchez d’un peu trop près un collègue au bureau. Les bracelets Radius, qui n’enregistrent aucune donnée de géolocalisation, se contentent de détecter par Bluetooth les bracelets qui s’approchent de trop près par rapport aux normes de distanciation sociale du Québec, ce qui permet de lutter contre la propagation de la COVID-19 à titre préventif. Ces appareils peuvent être couplés à un portail de gestion consultable sur ordinateur ou tablette, qui répertorie les contacts des bracelets entre eux, afin de retracer les interactions d’une personne porteuse de la COVID-19. »
Sur son site, Vidéotron se félicite de pouvoir ainsi aider ses clients dans « leur relance et le respect des consignes gouvernementales ». Vidéotron Affaires « désire leur offrir une solution éthique qui répond à leurs besoins et respecte la vie privée de chacun. Conçu et fabriqué entièrement au Québec, le bracelet Radius soutient le retour au travail et facilite le respect des règles de distanciation physique sur les lieux de travail, sans jamais avoir recours à la géolocalisation. »
La lutte contre le covid-19 a bon dos. En son nom, que de crimes contre les libertés ne commettront pas nos gouvernements et les grandes entreprises !
Francesca de Villasmundo
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