C’était de la science-fiction il y a quelques décennies, devenu une hypothèse probable ces dernières années dénoncée envers et contre toutes accusations de complotisme par Civitas, aujourd’hui une réalité possible made in China : l’utérus artificiel contrôlé par une intelligence artificielle.
La radio politiquement correcte Europe 1, que l’on ne pourra pas targuer de soutien aux thèses dîtes « complotistes », se fait l’écho de cette expérimentation chinoise visant à créer à terme des « fermes à bébés » :
« Pour relancer la natalité, la Chine semble prête à jouer les savants fous. Des scientifiques chinois ont mis au point des utérus artificiels, semblables au ventre d’une mère, contrôlés par une intelligence artificielle. Le procédé est encore en phase de test sur des souris et on ne sait pas s’il sera appliqué aux êtres humains mais les recherches bénéficient pour l’instant du soutien de l’État chinois. »
« Une innovation qui n’est pas sans rappeler le film Matrix. Pour faire remonter la courbe de la natalité en Chine, peut-on lire encore dans l’article paru sur Europe I, les scientifiques sont prêts à aller plus vite que la musique, ou du moins la nature. Ces derniers ont mis au point, avec le soutien de Pékin, un utérus artificiel contrôlé par intelligence artificielle. Le dispositif se présente sous la forme d’une petite poche en plastique qui abrite un embryon.
« Une série de tubes y entrent pour les fluides nutritifs, dont le flux est géré par l’IA. Tout se déroule comme s’il était dans le ventre de sa mère, à ceci près que l’ordinateur peut détecter les anomalies et classer les embryons en fonction de leur potentiel de développement pour en faire des bébés presque parfaits. »
Ce genre d’expérience n’est cependant pas l’apanage de la Chine communiste, les Etats-Unis libéraux s’y adonnent pareillement, ainsi qu’il ressort de l’article cité :
« Si l’utérus artificiel a déjà été utilisé sur des brebis aux Etats-Unis, c’est la première fois qu’une intelligence artificielle est aux commandes. Le procédé a été expérimenté avec succès sur des souris par une équipe de chercheurs de l’université de Suzhou. A grande échelle il pourrait permettre de créer des fermes à bébés et dans les délires les plus fous de certains scientifiques répondre à l’effondrement de la natalité en Chine. Mais l’État chinois réserve cependant ses autorisations d’autant que d’autres expériences controversées ont été menées récemment.
« En 2018 un médecin chinois avait en effet donné naissance à deux jumelles issues d’embryons génétiquement modifiés. Des naissances à l’origine d’une vive polémique à l’époque. Quant au médecin, il avait fini par être condamné à trois ans de prison pour pratique illégale. »
Si la dénatalité chinoise, conséquence de la folle politique communiste de l’enfant unique, est la raison officielle de ces expériences « natalistes » subventionnées par Pékin, la volonté de dominer la Création, d’être maître de la vie de la conception jusqu’à la mort, de fabriquer un Homme nouveau, ce fantasme dystopique caressé par tous les révolutionnaires messianistes, s’inscrit dans l’ADN de ces apprentis-sorciers transhumanistes, quelle que soit leur nationalité. Les espérances planétariennes ne s’embarrassent pas d’éthique, ni hier, ni aujourd’hui, ni demain…
De la Silicon Valley au laboratoire P4 de Wuhan, en passant par tant d’autres officines aux expérimentations inavouables, un même démiurge est aux commandes.
Francesca de Villasmundo
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