L’UE projette de créer une porte dérobée dans les applications de messagerie chiffrées pour ‘lutter contre le terrorisme”
 
Les documents internes du Conseil de l’Union européenne montrent que le bloc veut maintenant interdire le cryptage de bout en bout sur les services de messagerie tels que WhatsApp et Signal, en réponse aux récents attentats terroristes islamiques en France et en Autriche.
 
Un projet de résolution sur le cryptage, daté du 6 novembre et qui devait être réexaminé par un comité de rédaction à deux reprises d’ici la fin du mois de novembre, indique que si l’UE considère le cryptage comme un outil utile pour protéger la vie privée, il est néanmoins un obstacle aux efforts de lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée, l’exploitation des enfants et la cybercriminalité.
 
La résolution demande qu’il soit exigé des services de messagerie utilisant un cryptage de bout en bout de créer une porte dérobée permettant aux gouvernements d’accéder aux messages privés, mettant ainsi fin à tout semblant de vie privée que ces applications auraient pu offrir.
 
Quelques extraits:
“Pour les autorités compétentes, l’accès aux preuves électroniques est non seulement essentiel pour mener à bien les enquêtes et ainsi traduire les criminels en justice, mais aussi pour protéger les victimes et contribuer à assurer la sécurité.
Il est extrêmement important, tout en protégeant la vie privée et la sécurité des communications par le cryptage, de réserver aux autorités compétentes en matière de sécurité et de justice pénale, la possibilité d’accéder légalement aux données pertinentes …dans le cadre de la lutte contre la criminalité grave et/ou organisée et le terrorisme, y compris dans le monde numérique. Toute action entreprise doit soigneusement mettre en balance ces deux exigences.”
 
Il était prévu que la résolution, qui n’a par elle-même pas de caractère contraignant, soit soumise une fois finalisée au Conseil des représentants permanents des États membres de l’UE (COREPER), où elle pourra être adoptée sans aucun débat.
 
Ce n’est pas la première fois que le thème de l’intrusion des pouvoirs publics dans la vie privée des citoyens surgit, sous une forme ou une autre. Il fallait juste attendre l’occasion propice pour faire passer, sans avoir l’air d’y toucher, ce projet cher aux coeur de certains membres de l’élite. 
 
Le média autrichien ORF a indiqué que l’attentat terroriste islamique du mois dernier à Vienne avait été mis en avant pour réclamer ce changement. L’on se souvient que celui-ci s’était produit dans ce petit pays paisible peu après une série d’attentats similaires en France; et que Macron avait sauté sur l’occasion pour inviter Sebastian Kurz à Paris, pour discuter d’une action commune contre le “terrorisme islamique”. 
Le vivre-ensemble était bien oublié.
Mais comme l’a également noté la chaîne, l’agence antiterroriste autrichienne BVT avait reçu un avertissement, visiblement ignoré, des services de renseignements slovaques concernant la menace posée par le terroriste, et donc le fait d’avoir eu ou pas de porte dérobée vers les services de messagerie n’aurait fait aucune différence.
 
Curieusement, l’Union européenne se préoccupe aujourd’hui de la lutte contre la terreur islamique. Mais la solution qu’elle préconise consiste à violer les droits fondamentaux de la masse de ses citoyens respectueux de la loi, au lieu de faire ce que le bon sens voudrait : adopter une politique migratoire plus rationnelle, qui n’inonderait pas ses pays membres de migrants souvent hostiles (parfois à juste titre), venus d’un Moyen-Orient qu’elle a contribué à mettre à feu et à sang.
Par ailleurs, la migration massive entraîne presque toujours des troubles civils dus à des conflits entre cultures et religions. C’est dans l’ordre des choses, et l’histoire est là pour le démontrer.
 
Les élites mondialistes qui soutiennent tout à la fois l’immigrationisme sauvage et la surveillance, ne sont nullement incultes. Elles agissent délibérément, comme elles le font toujours, pour atteindre les objectifs qu’elles se sont fixés, à savoir un gouvernement plus envahissant, avec des libertés toujours plus restreintes pour les populations.
 
Tout d’abord, on crée le problème avec une mauvaise politique (l’immigration de masse). Ensuite, lorsqu’on est confronté au terrorisme (spontané ou auquel on donne un coup de pouce), on ne le résout pas avec la solution de bon sens qui consisterait à revoir la mauvaise politique initiale qui a causé le problème, mais on institue plutôt des contrôles gouvernementaux de plus en plus stricts (comme l’interdiction des messages cryptés) à l’encontre d’une population innocente dans son ensemble, ouvrant ainsi la voie, étape par étape, vers un totalitarisme qui constitue la destination finale.

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