Il ne vous viendrait pas à l’idée d’imaginer que l’Union européenne nomme une coordinatrice de l’UE pour la lutte contre l’antichristianisme. Par contre, en décembre 2015, l’Union européenne a embauché Katharina von Schnurbein en tant que coordinatrice de l’UE pour la lutte contre l’antisémitisme.
Et, après s’être mise au travail durant quelques mois, Katharina von Schnurbein a voulu communiquer aux autorités de l’Union européenne et à celles d’Israël ainsi qu’aux médias israéliens une nouvelle très rassurante :
« Nous ne voyons pas de violences antisémites commises par les réfugiés pour le moment, Dieu merci. »
La coordinatrice de l’UE pour la lutte contre l’antisémitisme a tout de même émis quelques recommandations à propos des « réfugiés » : « (…) nous devons adopter une approche proactive pour leur transmettre nos valeurs, de l’état de droit à la démocratie, en passant par l’égalité entre hommes et femmes, et aussi une tolérance zéro à l’antisémitisme. »
Les autorités de l’Union européennes peuvent donc pousser un ouf de soulagement. Les « réfugiés » ne causent pas un regain d’antisémitisme, il faut simplement envisager un cours pour leur rappeler qu’en Europe, c’est « tolérance zéro à l’antisémitisme », histoire de lever le moindre doute.
Les liens entre l’afflux de « réfugiés » et l’augmentation des violences antichrétiennes ainsi que l’augmentation des viols et agressions sexuelles n’ont par contre fait l’objet d’aucune étude commandée par l’Union européenne. Chacun ses soucis.
Au fait, si Katharina von Schnurbein est grassement payée par l’Union européenne, elle semble surtout travailler pour Israël.
Katharina von Schnurbein est très présente aux activités de l’European Coalition for Israel, un lobby pro-israélien actif au Parlement européen
Katharina von Schnurbein entretient également de façon officielle des liens avec le Congrès juif israélien (Israeli Jewish Congress) dont l’un des objectifs est de « promouvoir et renforcer le caractère juif d’Israël« , ainsi qu’avec le Congrès Juif Mondial et l’Israel Council on Foreign Affairs (ICFR) fondé en 1989 par David Kimche, ancien sous-directeur du Mossad.
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