Sur le continent américain comme sur le continent européen, les médias du système relaient avec complaisance une interprétation de faits divers – comme la mort de George Floyd ou d’Adama Traoré – qui alimente le racisme anti-blancs parmi les populations de couleur.

Des activistes communautaristes – principalement des femmes – en ont fait un véritable fond de commerce. Aux Etats-Unis, c’est notamment le cas de Regina Jackson et Saira Rao qui ont ficelé leur petite affaire de façon très lucrative.

Saira Rao est née aux Etats-Unis de parents originaires d’Inde. Sur Twitter, tous les deux ou trois jours, Saira Rao s’en prend à sa cible préférée, les «femmes blanches». «Les femmes blanches sont les fantassins du suprémacisme blanc», a-t-elle notamment tweeté.

La rengaine est paradoxale : les femmes blanches de gauche et féministes n’en feront jamais assez pour satisfaire aux ambitions de Saira Rao, de Regina Jackson et de leurs amies. Exemple avec cet autre tweet : «Les femmes blanches adorent Nancy Pelosi. Nancy Pelosi est le féminisme blanc. Le féminisme blanc est le suprémacisme blanc.»

Saira Rao est une championne dans l’art de culpabiliser les femmes blanches de gauche. «Petit rappel que les messages de soutien privés sont une forme de suprémacisme blanc. Faites-les en public ou gardez-les pour vous.», écrit-elle sur les réseaux sociaux.

Saira Rao a également développé une dialectique qui met fin à toute objection : «Si vous avez un problème avec la façon dont une personne racisée parle de racisme, c’est vous le problème.»

Bien sûr, Saira Rao flirte en permanence avec les formules à caractère raciste : «Joyeuse Saint-Valentin aux filles et aux femmes noires et indigènes. Vous êtes belles à l’intérieur et à l’extérieur, et profondément aimées et chéries.»

Ne croyez pas que Saira Rao est une excentrique sans influence. Elle a été candidate aux élections du Colorado en 2018 et a tout de même obtenu 32% des voix contre son opposante lors de la primaire démocrate.

Et, comme nous l’écrivions plus haut, elle a parfaitement compris comment rendre son discours lucratif. Elle a donc fondé une entreprise… d’éducation des femmes blanches à l’antiracisme.

Ayant bien perçu à quel point certaines femmes blanches sont ethno-masochistes, Saira Rao propose aux femmes blanches gauchistes et financièrement aisées de réserver leur place à des diners de repentance. Pour 2.500 dollars, une femme blanche ethno-masochiste aura le droit de s’installer à la même table que Saira Rao et sa collègue afro-américaine Regina Jackson. La formule s’intitule “Race to Dinner”. Les deux femmes de couleur devenues professionnelles de la rééducation des femmes blanches daignent alors dîner avec un groupe de femmes blanches et leur signifier à quel point tous les détails de leur existence reposent sur des réflexes qualifiés de “racistes”. Sur le site internet officiel de Race to Dinner, il est notamment écrit : «Aux femmes blanches: nous allons parler de la façon dont vous êtes complices du suprémacisme blanc et de l’oppression des femmes racisées. Notre but est de révéler ce que les femmes racisées ont toujours su: votre privilège blanc, votre pouvoir, votre contrôle et votre complicité.»

A ce tarif quelque peu audacieux de 2.500 dollars par inscription, Saira Rao et sa copine Regina Jackson ont déjà trouvé, depuis la création du projet en 2019, suffisamment de femmes blanches ethno-masochistes et riches pour organiser une quinzaine de ces dîners de dingues. Le tout avec une très inquiétante complaisance de journalistes qui vantent cette folie.Dans le Toronto Star, la journaliste Shree Paradkar trouve ainsi bien naturel de faire payer chèrement de tels dîners, car «éduquer les gens sur la manière dont ils sont des instruments d’oppression ne devrait pas être gratuit».

Et comme Saira Rao et Regina Jackson s’y entendent en marketing, elles recommandent aux dindes qui vont s’assoir à leur table d’avoir acheté et lu avant le dîner, le livre La Fragilité blanche de leur copine Robin DiAngelo. “Spécialiste” des formations “diversité en entreprise”, Robin DiAngelo y développe sa théorie : en tant que femme blanche élevée dans la société occidentale, elle affirme avoir profité d’un système raciste qui lui a inculqué une vision raciste du monde.

Saira Rao, Regina Jackson et Robin DiAngelo sont également disponibles pour donner des conférences sur base d’une grille tarifaire très étudiée. Les affaires sont les affaires…

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