Avant, les prochaines célébrations de l’Année Sainte en 2025, le Vatican, François régnant, dévoile la mascotte officielle du jubilé 2025. Une nouvelle offense envers l’Église catholique et les fidèles. Et l’expression de l’église fluide, syncrétiste et arc-en-ciel promue par la Rome conciliaire et bergoglienne.
Le Jubilé 2025 s’inscrit comme les autres événements de l’ère post-Vatican II dans une clé conciliaire, mondaine et syncrétiste
L’année 2025 sera une année jubilaire pour l’Église catholique. Le Jubilé, ou Année Sainte, est généralement célébré tous les 25 ans. C’est l’un des événements les plus importants de l’Église catholique romaine, et le Jubilé de 2025 devrait attirer des dizaines de millions de pèlerins à Rome. Le Jubilé 2025 débutera officiellement le 24 décembre, avec une messe présidée par le pape François sur la place Saint-Pierre.
Si le Jubilé est un événement important de l’Église catholique, ce Jubilé 2025 s’inscrit comme les autres événements de l’ère post-Vatican II dans une clé conciliaire, mondaine et syncrétiste bien plus que catholique. Luce, la mascotte du Jubilé en est un exemple frappant.
L’archevêque Rino Fisichella, organisateur du Jubilé 2025, lors d’une conférence de presse le 28 octobre, a dévoilé Luce, qui signifie « lumière » en italien. Cette petite figurine, laide et infantile, exprime selon Mgr Fisichella, désir de l’Église conciliaire « de vivre à l’intérieur de la pop culture si aimée par les jeunes ».
La mascotte Luce a été conçue par Simone Legno, le créateur de Tokidoki, entreprise qui fait la promotion de la GayPride et des sex toys
Luce a été conçue par Simone Legno, le créateur de tokidoki, une marque lifestyle de personnages fantaisistes d’inspiration japonaise qui apparaissent sur des produits tels que des vêtements, des sacs, des accessoires et des jouets. Cette entreprise a la particularité de faire la promotion du « mois des fiertés », c’est-à-dire de la GayPride.
Le site officiel de Jubilé 2025 décrit cette mascotte comme une « pèlerine habillée comme une voyageuse typique », le manteau à capuche jaune de Luce (qui fait référence au drapeau du Vatican) la protège des éléments, tandis que ses bottes sales « témoignent du chemin qu’elle a déjà parcouru ». Elle porte une croix missionnaire autour du cou et tient dans sa main un bâton de pèlerin – une canne utilisée par les pèlerins. Les yeux de Luce, qui « brillent d’une lumière intense », symbolisent « l’espoir qui naît dans le cœur de chaque pèlerin et reflètent le désir de spiritualité et de connexion avec le divin ».
Luce matérialise la vision bergoglienne de l’église synodale, fluide et mondialiste
Luce a plusieurs compagnons, dont trois autres humains nommés Fe, Xin et Sky, ainsi qu’un ange, Lubi, une colombe, Aura et le chien, Santino. Tous, excepté Santino, des noms bien catholiques, n’est-ce-pas ? Cette mascotte née de la « culture pop » « vise à atteindre les nouvelles générations et à promouvoir le dialogue intergénérationnel », représente non seulement le Jubilé mais est aussi un symbole de communauté, d’accueil et de partage, selon un communiqué publié sur le site officiel du Jubilé 2025.
Mais si l’on observe un peu mieux les symboles de cette mascotte, elle matérialise la vision bergoglienne de l’église synodale, fluide et mondialiste qu’il façonne. Déjà, c’est un croisement entre Greta Thunberg avec son imperméable jaune et Anabel Montes
la « volontaire » des ferry-boats migrants aux cheveux bleus, portant au cou un chapelet aux couleurs des Lgbtqi+. Luce, plus « héros » de dessin animé japonais qu’illustration du fidèle catholique, a aussi un bâton que certains pourraient croire le bâton du pèlerin mais qui ressemble à s’y méprendre au bâton fourchu des sorcières. Et les amis qui la suivent composent une compagnie melting-pot et non-genrée.
Luce, c’est la profession de « foi » de la Rome conciliaire et bergoglienne
Ensuite, Simone Legno, le créateur de Tokidoki et le concepteur de la mascotte, promeut la « gay pride », les contre-valeurs arc-en-ciel et les « sex toys ». Ainsi le foulard vert, symbole du féminisme pro-avortement, qu’exhibe le chien Santino dont le prénom veut dire Petit Saint. Qui peut croire que ce choix de prénom par les organisateurs du Jubilé est anodin dans ces circonstances et non une volonté perverse de considérer « saint » les errements anticatholiques ? Santino avec son foulard vert symbolise un « pèlerin » de la culture de mort.
Bref, Luce c’est l’expression parfaite de l’idéologie mondialiste, arc-en-ciel et éco-compatible qui anime l’église universelle et synodale, sans péchés, miséricordieuse avec toutes les déviances, promue par François.
Témoignage visible de l’inversion « morale » qui règne à Sainte-Marthe, Luce, c’est la profession de « foi » de la Rome conciliaire et bergoglienne.
Francesca de Villasmundo
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !