Dans un long entretien accordé au quotidien de référence du Saint-Siège, le premier prélat de la péninsule tonne, et en cela imite la voix de son maître Jorge Maria Bergoglio, contre les « faux prophètes », incarnés selon lui par le ministre de l’Intérieur italien actuel, le représentant de La Ligue victorieuse :
« Aujourd’hui plus que jamais les catholiques doivent avoir ‘une foi droite et une espérance certaine’ comme disait saint François, sans se mettre derrière les mystificateurs de service. Les faux prophètes ont toujours existé et existeront toujours. Les symboles religieux n’ont de valeur que dans le contexte d’une foi vécue, autrement ils ne représentent qu’une terrible ostentation. »
Mgr Bassetti, fait référence ainsi, en le dénigrant et moquant son action, sans le nommer pourtant ouvertement, à Matteo Salvini qui lors d’une manifestation électorale au printemps dernier avait montré et embrassé devant la foule le Crucifix et le chapelet. A l’époque, la CEI s’en était indignée et avait sermonné l’homme politique vertement, du haut de sa morale philanthropique, elle qui ne sait plus condamner ce qu’elle devrait pourtant condamner, par amour véritable des hommes, le péché tout court.
Ainsi vont et font les modernistes et mondains hommes d’Église d’aujourd’hui…
Francesca de Villasmundo
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !