Seuls 14 pays, dont les États-Unis, ont voté contre la mesure tandis que 124 nations l’ont soutenue et 43 se sont abstenues.
La grande majorité des pays membres de l’ONU ont donc voté en faveur d’une nouvelle mesure exprimant leur désapprobation des actions d’Israël.
Cette résolution intervient alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu continue d’intensifier le conflit, qui a débuté le 7 octobre 2023.
Au Liban voisin, les forces israéliennes ont tiré sur des casques bleus de l’ONU. Parallèlement, à Gaza, les forces de défense israéliennes ont mené une frappe contre une école , tuant au moins 27 personnes, dont un enfant et sept femmes.
Condamnation d’Israël par la Cour internationale de justice
Le panel de 15 juges de la Cour internationale de justice (CIJ) de l’ONU avait déterminé en juillet qu’Israël occupait illégalement des terres palestiniennes et qu’il violait le droit international en construisant des colonies en Cisjordanie et en adoptant des politiques discriminatoires de type apartheid contre des habitants naïfs, entre autres mesures.
Qualifiant Israël de « puissance occupante », la déclaration souligne que les résolutions passées du Conseil de sécurité sont contraignantes pour tous les États membres en vertu du droit international.
Les mesures précédentes incluent la résolution 242 de 1967 qui appelait au « retrait des forces armées israéliennes des territoires (palestiniens) occupés » pendant la guerre de juin 1967.
En décembre 2023, 153 pays avaient déjà soutenu une résolution exigeant également un cessez-le-feu dans la région. Quelques mois plus tard, un Netanyahou provocateur avait attaqué la ville palestinienne de Rafah, ce qui a eu pour effet de déplacer des centaines de milliers de civils.
Le patriarche latin de Jérusalem condamne les crimes commis par l’armée israélienne
Le cardinal Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem, a appelé à plusieurs reprises à la paix . Son Éminence a condamné ce scénario « cauchemardesque » tout en mettant en lumière les crimes commis par les forces de défense israéliennes, qui ont attaqué une école catholique en juillet.
Son Éminence a déclaré que « ce n’est qu’en mettant fin à des décennies d’occupation et à ses conséquences tragiques, ainsi qu’en donnant une perspective nationale claire et sûre au peuple palestinien, qu’un processus de paix sérieux pourra commencer. »
En juin, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) à Genève a publié un rapport selon lequel les actions d’Israël, refusant de faire la distinction entre les cibles militaires et les civils, « indiquent que l’armée israélienne a peut-être violé à plusieurs reprises les principes fondamentaux des lois de la guerre ». C’est un euphémisme.
Léo Kersauzie
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