Durant quinze jours, les pays les plus pauvres d’Afrique ont planché sur une résolution visant à arrêter la progression du sida dans ces régions très durement touchées. Quand les négociations furent terminées, le texte a été transformé en dernière minute par les Pays-Bas. Ceci visant à « sexualiser les enfants ». Cette modification était faite au nom des pays d’Europe et des Etats-Unis. Ce groupe refusait purement et simplement la mention « retard des premiers rapports sexuels ». Or n’importe qui comprendrait que plus les rapports sexuels sont précoces, plus le risque de propagation du sida est avéré. Ces pays décadents proposaient le préservatif, la sensibilisation des populations à la théorie du genre et l’égalité des sexes. C’est de justesse que le programme d’abstinence sexuelle et la référence à la fidélité ont été maintenus. Mais en coulisse les Européens ont fait savoir que si la référence à la réduction du nombre de partenaires sexuels n’était pas retirée, il n’y aurait pas d’accord. Elle a donc été supprimée. Un délégué de l’Afrique subsaharienne a déclaré que pour les Européens, il n’y avait que le sexe qui comptait.
C’est en vain que le Malawi a expliqué que la scolarisation entraînait un retard des premiers rapports sexuels, évitant la drogue et la prostitution, et ainsi la propagation du sida. De même le Kenya évoqua le programme d’abstinence sexuelle mis en place et aboutissant à la chute du nombre des nouveaux cas dans le pays.
C’est l’émotion dans la voix que le délégué du Malawi expliqua en vain que les ajouts des pays occidentaux à la résolution initiale aboutiraient à la mort de nombreux africains par son laxisme sexuel. La résolution a été finalement adoptée sous les huées des Africains.
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