New York, le 26 oct 2015. Plus de 15 000 personnes ont signé la pétition de l’agence pro vie CitizenGo qui dénonce l’imposition de l’avortement par le comité des droits de l’homme de l’ONU. Ce comité se réunira du lundi 26 au vendredi 30 octobre à Genève.
Lors de cette réunion, le comité discutera sur le rapport de l’interprétation de l’article 6 de la Convention internationale des droits civils et politiques.
Au mois de juillet, le comité a manifesté « qu’en absence d’accords légiférant sur les droits des enfants à naître dans l’article 6, cela ne veut pas dire que ce même article impose aux états membres l’obligation de reconnaître le droit à la vie des enfants à naître ».
Ainsi, le comité a affirmé que l’interdiction de l’avortement « ne peut pas mettre en péril la vie des mères ni les soumettre à une douleur physique ou mentale sévère ou à une souffrance quelconque ». En fait, il veut imposer ce qu’on appelle l’avortement libre « de facto ».
Le groupement CitizenGo a dénoncé que le comité des droits de l’homme considère que « l’avortement doit absolument être permis en cas de viol, ou d’inceste ou de malformation du fœtus ».
Cet organisme de l’ONU ne contemple pas de sanctions pénales pour les médecins qui pratiqueraient l’avortement.
Ce qui est incohérent, c’est que l’article 5 de la même convention stipule que la peine de mort ne sera pas imposée à des personnes ayant moins de 18 ans ni aux femmes enceintes (!).
Aussi, on peut lire sur le préambule de la Convention des droits de l’enfant que « par manque de maturité physique et mentale l’enfant a besoin de protections et soins spéciaux, y compris de la protection légale, avant et après sa naissance ».
Une chose est certaine. En dépit de ses contradictions, l’ONU ne fait qu’implanter son plan stratégique sur la culture de la mort. Il veut rendre les pays vulnérables dans le but précis de changer les lois qui protègent la vie.
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