A la suite de la loi Pleven, de la loi Gayssot, de la loi Taubira sur l’esclavage, cette nouvelle loi liberticide, loi bâillon, vise surtout, au prétexte de la « cyberhaine », notion fourre-tout et subjectiviste, à instaurer un échelon de plus au sein de la censure régentée par la pensée unique.
Définition de la « cyberhaine » dans le Dictionnaire de novlangue de Michel Geoffroy et Polémia paru en 2015 mais qui reprenait déjà des définitions antérieures :
« Expression sidérante destinée à déconsidérer ceux qui diffusent sur Internet et les réseaux sociaux des informations ou des idées contraires à l’idéologie dominante. Cette expression sert surtout à préparer l’opinion à l’idée qu’il faut toujours plus contrôler internet. »
Nous y sommes ! Pour imposer cette super-censure de tous propos ou discours qui déplaisent au politiquement correct, cette loi compte faire pression sur les plate-formes, réseaux sociaux et moteurs de recherche. Dès que des propos jugés haineux par un internaute leur seront signalés grâce à un « bouton unique », ils disposeront d’un délai de 24 heures pour les retirer. Sous le contrôle du CSA, ces opérateurs seront soumis à une obligation de transparence sur leur politique de modération des contenus, et de très, mais très fortes amendes pourront leur être infligées.De quoi les inciter à obtempérer prestement aux injonctions du gendarme du net.
Cette proposition de loi est un élément supplémentaire de la mise en place « la dictature Macron » !
Francesca de Villasmundo
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