Le Parlement de Hongrie a approuvé, mardi dernier, une loi qui devrait entraîner la fermeture de la Central European University, l’université fondée en 1991 à Budapest par le magnat américain d’origines hongroise et juive, Georges Soros. Cet athénée promulgue un enseignement libéral et est financé par l’Open Society de Soros.

Cette décision parlementaire s’inscrit dans la bataille du premier ministre hongrois contre le milliardaire mondialiste. Viktor Orbán accuse en effet Soros de favoriser « l’invasion de l’Europe avec les migrants musulmans» et de financer des ONG qui agissent comme « des ennemis de la nation. »

Cette loi prévoit une augmentation des contraintes pour les universités étrangères qui œuvrent en Hongrie. Ces dernières financées par des pays étrangers n’appartenant pas à l’Union Européenne seront obligées d’avoir un siège dans le pays d’origine et de stipuler un accord entre le gouvernement de ce pays et celui de la Hongrie.

Ces règles risquent de contraindre l’université de Soros à fermer ses portes d’ici 2021. En effet il sera difficile pour le milliardaire américain d’obtenir le fameux accord bilatéral entre le gouvernement hongrois et celui des États-Unis, l’actuel président Trump ne portant pas le magnat dans son cœur.

L’Union Européenne, qui témoigne ainsi de son allégeance à Georges Soros et aux mondialistes qu’il représente, a tout de suite poussé des cris de vierge effarouchée. Parmi les opposants à cette décision souveraine d’un pays, on trouve le président allemand Frank-Walter Steinmeier, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, même l’ambassade américaine à Budapest. De nombreuses personnes, surtout des étudiants et des professeurs de l’université, sont descendues dans la rue de la capitale hongroise pour protester également. Un groupe de euro-députés appartenant aux groupes Socialistes et Démocrates, ALDE, Gauche unitaire et Verts, y compris quelques représentants du PPE, demandent tout bonnement que des sanctions soient infligées au gouvernement de Victor Orbán pour non-respect de l’État de droit et des principes fondamentaux de l’Union Européenne.

Pour l’instant la Hongrie et son gouvernement ne se laissent pas impressionner par ces chantages et ne semblent pas disposés à faire marche arrière.

Francesca de Villasmundo

http://www.ilgiornale.it/news/mondo/ungheria-approva-legge-chiudere-luniversit-soros-1382599.html

http://www.ilgiornale.it/news/mondo/ungheria-eurodeputati-chiedono-sanzioni-orban-legge-anti-1383297.html

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