Site icon medias-presse.info

Lockdowns files en Italie : il fallait « faire peur » pour imposer les restrictions covid

Des lockdowns files britanniques aux lockdowns files italiens : « Il faut faire peur pour imposer les restrictions. » C’est la phrase choc de l’ancien ministre de la Santé italien Roberto Speranza en charge de gérer la « pandémie » covid dans les premiers mois de 2020. Retour sur un scandale d’Etat en Italie qui fait pendant à celui en cours en Grande-Bretagne.

Une administration de l’« urgence covid » plus politique que scientifique

Les dessous de la gestion « covid » suscitent de plus en plus de vagues en Europe, mais aussi aux Etats-Unis, où les langues se délient, et les preuves d’une administration de l’ « urgence covid » plus politique que scientifique se multiplient.

Matt Hancock, l’ancien ministre de la Santé britannique au moment de ce que la pseudo-pandémie covid – et le terme de pseudo prend toujours davantage tout son sens – aurait-il un clone en Italie en la personne de Roberto Speranza, l’ancien ministre de la Santé italien en 2020 ? Les deux ont usé des mêmes techniques malhonnêtes, quasi des mêmes mots, pour imposer les restrictions liberticides. Fabriquer la peur a été leur mission.

Le tsunami de révélations scandaleuses en Grande-Bretagne, qui est en train de noyer le narratif covid catastrophique et d‘emporter ses auteurs Matt Hancock, certains médias mainstream, d’autres membres du gouvernement de Boris Johnson, les médecins de plateaux, atteint l’Italie.

Il est établi aujourd’hui que « fabriquer la peur » a été un des instrument utilisé dans ces deux pays européens, mais qui peut croire qu’il n’a pas été utilisé aussi en France ?, pour faire avaler aux populations l’impensable : être enfermées chez elles et ne sortir qu’avec des auto-attestations, interdire aux enfants d’aller à l’école, ne pas passer Noël en famille, fermer les commerces non-essentiels, montrer un passe sanitaire pour les activités du quotidien, et la liste est encore longue de toutes les privations auxquelles elles ont été confrontées mais, pire, que par surcroit la majorité à accepter.

Mensonges, tromperies, omissions, les ingrédients utilisés par les gouvernements britannique et italien lors de la gestion covid

Hancock avait son Project Fear qui consistait à « faire une peur bleue » au public britannique pour assurer le respect des mesures de confinement. Son homologue italien Roberto Speranza avait le sien qui remonte à la surface, via là-aussi des conversations WhatsApp avec ses collaborateurs, les médecins conseils notamment le professeur Silvio Brusaferro, qui fut le président du Comité technique Scientifique (CTS) pour l’urgence covid, le Delfraissy italien pour faire simple, et le reste du gouvernement de Giuseppe Conte.

Des papiers de l’enquête du procureur de Bergame sur la gestion de la pandémie, de nombreuses discussions ont émergé entre des membres du gouvernement Conte et des techniciens au début de la « pandémie covid ». Dans certaines conversations, Speranza, qui est entrée dans l’histoire pour son extrême rigueur dans l’application des confinements, écrit :

« Nous devons mettre la peur pour imposer les restrictions ».

Dans un autre échange de messages, Speranza ordonne : « Attention, tout ce que vous dites peut finir dans la presse. Si on veut maintenir les mesures de restriction, mieux vaut ne pas donner trop d’attentes positives » et le médecin s’y plie :

« D’accord, donc pas de modèles comme celui que je vous ai envoyé. Est-ce que l’on dit aussi qu’on anticipe toujours la fermeture ? Ok, oui, nous sommes tranchants ».

Concernant les tests PCR, les Italiens apprendront aussi via ces discussions WhatsApp rendues publiques que le président de l’ISS, celui qui conseillait le gouvernement, celui qui était l’aval scientifique pour imposer les restrictions, le professeur Silvio Brusaferro, ne croyait pas à son efficacité.

« Le thème, c’est déjà que tout le monde pense que le test sert à quelque chose » explique -t-il.

Le narratif covid s’effondre et entraine les politiques dans sa chute

Gianluigi Paragone, journaliste et sénateur, fondateur d’Italexit, s’est toujours opposé à la ligne Speranza et aujourd’hui il le signale. Dans une vidéo postée sur son compte Instagram, il s’en prend à l’ancien ministre :

« Il n’y avait pas besoin de ces tchats pour comprendre qu’il n’y avait pas de science, mais de la politique. Une politique qui avait avantage à utiliser l’urgence pour parler toute seule. Et en fait il n’y avait pas de Parlement, il n’y avait que des décrets. La science, les techniciens et même les CTS ont été contraints d’écrire des rapports de complaisance à la politique et au gouvernement ».

Il a déclaré hier à Radio Radio, une déclaration que tous ceux qui ont été discrédités, bafoués, moqués pourraient faire leur :

« Nous avons soulevé des doutes car il était juste et licite de le faire dans une phase de grande confusion. C’est à ce moment-là qu’on a fait ça, et ils nous ont dit qu’on était contre la science, qu’on était des négateurs, qu’on était les mauvais pions de l’histoire. Maintenant cependant, en lisant ces interceptions, en voyant des mots écrits, même d’une certaine présomption, vous devez répliquer : « et c’est ça votre science ? ».

Même le célèbre quotidien mainstream italien, La Stampa, -plus politiquement correct on en fait pas-, doit l’admettre :

« Covid, de l’ombre sur les techniciens. Le CTS dans le viseur du parquet. Les avis scientifiques concoctés avec Speranza. Brusaferro enquêté pour fraude. Les tampons à 3 € ont coûté 750€ ».

Décidemment, lors de l’urgence covid de 2020, les gouvernements occidentaux, et on peut sans risque établir que la France a usé des mêmes moyens scandaleux, ont déroulé les mêmes tactiques psychologiques de « fabrique de la peur », ont menti comme des arracheurs de dents, pour imposer leurs restrictions liberticides. On peut se demander aussi : auraient-ils fait appel au même cabinet de conseil, le prestigieux cabinet McKinsey, célèbre notamment pour avoir accepté de verser 573 millions de dollars pour solder des poursuites judiciaires lancées par 49 États américains qui l’accusaient d’avoir contribué à la crise des opiacés via ses conseils (sic) aux groupes pharmaceutiques ?

Francesca de Villasmundo

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

Quitter la version mobile