Depuis le début de l’année plus de 93 mille migrants, selon les chiffres officiels, soit 19,79 % de plus par rapport à l’année précédente pour la même période, ont débarqué dans la péninsule italienne. Sur 8 000 communes seules 2 500 ont décidé de continuer à leur ouvrir les portes.

Les mois derniers, elles étaient peu nombreuses celles qui résistaient aux diktats de l’accueil inconditionnel. Il s’agissait le plus souvent de municipalités gouvernées par la droite qui, déjà aux prises avec des budgets réduits, ne se voyaient pas financièrement en mesure de recevoir des clandestins.

Maintenant l’opposition à l’accueil à outrance s’est propagée au sein de nombreux autres maires et conseillers municipaux de toute couleur politique. Tant et si bien que sur 8 000 communes 5 500 ont décidé de fermer leurs portes aux demandeurs d’asile révèle le quotidien italien bien en cour La Stampa. Ce qui démontre, s’il le fallait encore, l’exaspération du peuple italien confronté à cette invasion migratoire.

Mais au lieu de prendre en considération ce ras-le-bol et de fermer le robinet, le ministère italien de l’Intérieur continue sa politique immigrationniste en dispersant les arrivées sur les 2 500 villes qui ont adhéré aux plan d’accueil mis en place par le gouvernement italien. Résultat : le quota de répartition est monté à trois « réfugiés » pour mille habitants ! « Pour les 2 500 le quota de répartition est monté de 2,5 à 3 extra-communautaires pour mille habitants lit-on sur La Stampa, mais puisque l’urgence migratoire gravite uniquement sur ces 2 500 centres, la tension est à son comble parce que les nombres dépassent les limites des quotas fixés. »

Des barricades, soutenus par les maires des communes envahies, s’érigent dans des villes d’importance comme Civitavecchia et s’élèvent un peu partout, surtout dans le pays du Sud : « Les préfectures doivent se tourner d’abord vers les municipalités qui n’accueillent pas. Et non vers celles qui déjà supportent une charge» a déclaré hier dans un entretien à La Repubblica le président de l’Association des Communes Italiennes Antonio Decaro, maire de Bari et appartenant au Parti démocrate, gauche-immigrationniste. « Je trouve incroyable, continue l’homme politique qui sent la tension montée dans les communes mais qui ne veut pas œuvrer à stopper les débarquements, que nous demandions à l’Europe, justement, de répartir dans tous les pays de l’Union les arrivées et que nous, cependant, nous ne le fassions pas. »

Monsieur Deccaro, perdu dans et par sa bien-pensance immigrationniste, semble ne pas avoir saisi que les Italiens ne veulent plus continuer à recevoir des migrants quoique décide le gouvernement immigrophile actuel, totalement déconnecté de la réalité migratoire et des funestes corollaires qu’elle entraîne : dégradation des villes, désastre de l’accueil à tout va, campements sauvages partout, déchets, insécurité, épidémies, conditions sanitaires et hygiéniques effroyables, délinquance en nette augmentation…

  « Il est clair maintenant qu’une invasion est en cours » s’exclame de son côté le maire sicilien de Castell’Umberto, Enzo Lionetto, qui ne veut plus accueillir de clandestins dans sa ville submergée.

Francesca de Villasmundo

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