C’est un coup de butoir supplémentaire porté à l’UE : l’Islande qui avait fait acte de candidature en 2009 pour entrer dans l’Union Européenne vient d’annoncer qu’elle y renonçait. Le communiqué du ministère des Affaires Etrangères islandais explique laconiquement que « les intérêts de l’Islande sont mieux servis en dehors de l’Union européenne ».
Les résultats économiques sont sans appels : alors que l’Islande est sortie de la crise, l’UE y patauge sans en voir le bout du tunnel. Le taux de croissance islandais a atteint les 1,9% en 2014 tandis que la zone euro se traînait à 0,9%… L’Irlande, qui tout en faisant parti de l’Union Européenne a refusé d’être intégré à la zone euro a vu sa croissance grimper à 4,9 % en 2014, quand la France elle stagnait à 0,3%. Même l’Allemagne, dont nos hommes politiques louent les vertus économiques, n’a réalisé que 1,4% de croissance.
Les faits sont têtus et les résultats chiffrés sans équivoque : l’euro est une catastrophe économique, un carcan qui freine la croissance. Et les pays qui s’en sortent le mieux sont ceux qui refusent ce système qui ne sert qu’aux grandes puissances financières.
Alexis Tsipras, le premier ministre grec d’extrême gauche, dont Jean-Luc Mélenchon se faisait le porte parole français, s’est écrasé devant l’Union Européenne ; restant dans la zone euro, il se prive des outils essentiels au redressement économique de son pays. Si Marine Le Pen accède au pouvoir en 2017, ce sera une nécessité de se débarrasser de la monnaie unique, nécessité confortée par les exemples d’autres pays européens.
La fin de l’euro et de l’Union Européenne n’est plus qu’une question de temps.
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