Le 15 octobre 2015, la juge de la ville d’Oklahoma, aux États-Unis, Patricia Parrish, a rejeté le projet de loi qui interdisait l’avortement par démembrement du fœtus. Cependant, la même juge a approuvé une loi (contre l’avortement !) qui institue un temps d’attente de 72 heures avant qu’une femme puisse se faire avorter.
Les deux projets de loi allaient entrer en vigueur le 01 novembre prochain, mais la juge du Tribunal du district d’Oklahoma a signé une ordonnance afin d’arrêter la loi du démembrement. Des institutions en faveur de l’avortement avaient fait pression auprès du gouvernement et ont donné tout leur soutien aux cliniques qui pratiquaient cette sanguinaire activité.
Le représentant de l’état, George Faught a déclaré à la presse que « les tribunaux se sont, encore une fois, pliés aux désirs des activistes et ont mis de côté la protection de la vie, la liberté et la recherche du bonheur des habitants d’Oklahoma ». « La population de notre état sont en faveur de la vie des enfants à naître », a-t-il souligné.
Par ailleurs, il a manifesté que « le démembrement est un acte cruel et atroce ». Et il a ajouté : « Il est temps de tenir ces juges activistes pour responsables des lois qu’ils mettent en vigueur et qui vont à l’encontre des valeurs familiales traditionnelles et de la protection des enfants à naître ».
Cette méthode infâme est employée jusqu’à la gestation de 18 semaines. Un forceps est inséré dans l’utérus pour saisir la partie du fœtus. Les dents des forceps tordent et déchirent les os de l’enfant à naître. Ce processus est répété avant que le fœtus ne soit totalement démembré et enlevé. Très souvent, le crâne doit être écrasé pour pouvoir l’enlever.
Néanmoins, pour les institutions qui défendent l’avortement, ceci n’a rien d’atroce. Au contraire, le 11 septembre dernier, alors qu’on discutait au Congrès américain sur la procédure de l’avortement par démembrement, Priscilla Smith, directrice du programme d’études de Justice reproductive de la faculté de droit de Yale (USA) a fait une déclaration horrifiante.
Lorsqu’on lui a demandé si elle croyait que l’avortement par démembrement était une procédure humaine, elle a répondu : « Oui, l’avortement par démembrement est une procédure parfaitement humaine ».
Hitler n’aurait pas dit pire.
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