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L’Institut de la Ville Durable, un espace de plus pour caser les politiciens non réélus

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L’Institut de la ville durable (IVD) était dans les cartons du gouvernement depuis un petit bout de temps. Sa mise en place vient officiellement d’être confirmée lors du conseil des ministres du  23 décembre 2015.

La création de cet IVD est chapeauté conjointement par Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, et Sylvia Pinel, ministre du Logement.

L’objectif annoncé de cet Institut de la Ville Durable : être un « levier » pour une « politique de la ville durable ». Evident. Sauf qu’il existait déjà depuis 2013 un autre organisme ayant le même objectif et appelé Vivapolis. Sans parler d’une autre officine intitulée Démonstrateurs industriels pour la ville durable.

Dans ce cas, quelle est l’utilité de créer un nouvel Institut de la Ville Durable ? Tout simplement dans le but de caser des copains, victimes malheureuses des derniers scrutins qui ont été rudes pour le PS et ses obligés.

Initialement, le PS avait l’intention d’y caser Pierre Cohen, ancien maire socialiste de Toulouse, resté sur le tapis lors des dernières élections municipales. Mais Pierre Cohen a décliné la proposition.

Du coup, il se raconte que la direction de l’IVD serait offerte à Valérie Lasek, une proche de Manuel Valls.

Un cadeau de Noël bienvenu car l’IVD devrait être doté d’un joli budget, avec embauche de conseillers et de secrétaires, voitures de fonction, etc.

Ceci dit, vu les échecs successifs des socialistes, il va falloir rapidement créer beaucoup d’autres bidules du genre pour recaser tout le monde…

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