Trois ballons de baudruche éclatés, un drapeau enlevé, « homofolie, ça suffit » scandé, par quelques étudiants de l’ICES, sur un stand Lgbt sur une place de La Roche-sur-Yon lors de la journée contre l’homophobie se transforment par la magie médiatique en un « acte homophobe ». Sous la pression arrière des lobbies des invertis minaudant en vierges effarouchées.
Mais plus grave encore est l’abdication de l’Institut catholique et de son président Eric de Labarre. Ils ont plié face au sexuellement correct et la tyrannie médiatique : convocation en conseil de disciplines des 13 étudiants concernés, sanctions disciplinaires et exclusion définitive de deux d’entre eux. Et tout ça pour un mini-charivari estudiantin et critique, qui plus est en-dehors des cours et du cadre universitaire, contre l’idéologie Lgbt mortifère et contre-nature. Si les étudiants ont montré du courage pour affirmer leur ras-le-bol de cette « homofolie » qui envahit la société tout entière, s’ils sont rentrés en résistance face à la pensée unique arc-en-ciel, leurs autorités universitaires ont choisi la lâcheté, « l’audace d’être à genoux », comme ligne de conduite.
Quelques puissent être les raisons et les pressions subies invoquées pour expliquer ce lâchage et cette soumission, ce n’est pas avec un tel exemple que les étudiants catholiques de l’ICES apprendront à se battre pour leurs idées et pour le règne du Christ-Roi.
🔴 Éric de Labarre, président de @ICES_UnivCatho à propos de la protestation d’étudiants de l’ICES contre une manifestation LGBT
➡️ Êtes-vous d’accord avec lui ? @CentreLGBT85 #lgbt #manifestation #LRSY #ICES pic.twitter.com/6fr7NreKFp
— Nicolas Baudry (@nicolasbaudr) 4 juin 2019
De la devise de leur institut « L’audace d’être libre », les autorités de l’ICES ne connaissent que le renflement des mots…
Francesca de Villasmundo
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