Alors que la mise en place du Brexit est éminente, le première ministre d’Ecosse, Nicola Sturgeon, demande plus d’autonomie par rapport à Londres après la sortie de l’UE et réclame l’autorisation d’organiser un nouveau référendum pour l’indépendance de l’Écosse pour la fin de 2018 ou début 2019. Afin de rester au sein de l’union Européenne.
Ce sont les incohérences des indépendantistes qui préfèrent la bureaucratie bruxelloise, ses subventions et ses immigrés extra-européens au gouvernement britannique de Sa Majesté Élisabeth II et à ses rosbifs.
Downing Street a réagi à cette annonce de Sturgeon. Son porte-parole a affirmé qu’une nouvelle consultation « créerait des divisions et provoquerait une incertitude économique énorme au pire moment possible. »
Bruxelles entre-temps, par l’intermédiaire du porte-parole de la Commission européenne Margaritis Schinas, a fait savoir à l’Écosse qu’en cas d’indépendance elle ne resterait pas forcément membre de l’UE mais qu’elle devrait en faire la demande. De quoi refroidir ses velléités de sortie du Royaume-Uni.
Teresa May, la première ministre britannique, ayant communiqué vouloir appliquer une ligne dure envers le pays de Braveheart en refusant la concession de nouveaux pouvoirs à Édimbourg qui selon elle affaiblirait le Royaume-Uni, l’Écosse se retrouve prise entre l’enclume et le marteau. Et Nicola Sturgeon en difficultés. En effet seulement 35 % des Écossais souhaitent un référendum avant le Brexit et les favorables à l’indépendance ne dépassent pas les 45 %, chiffre bien en-dessous de la majorité nécessaire à Sturgeon pour permettre une nouvelle consultation sur un divorce d’avec Londres.
Francesca de Villasmundo
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