« La lâcheté parlementaire a pu se donner libre court : en effet, c’est à main levée que mon immunité parlementaire a été levée »
a twitté Jean-Marie Le Pen le 25 octobre après que son immunité parlementaire a été levée par les eurodéputés réunis en session plénière à Strasbourg le même jour. Qui ont obtempéré, les doigts sur la couture du pantalon, à la demande de la justice française qui souhaite le poursuivre pour incitation à la haine raciale après les propos qu’il a tenus concernant le chanteur Patrick Bruel.
«Écoutez, on fera une fournée la prochaine fois !»
Le fondateur du Front National, devant la polémique suscitée par son propos, avait réagi en expliquant :
« Le mot fournée que j’ai employé n’a évidemment aucune connotation antisémite, sauf pour des ennemis politiques ou des imbéciles. »
Hier c’était Jean-Frédéric Poisson qui devait faire fasse à la meute déchaînée qui, comme à un nouveau Socrate, lui demande pour crime de déviance de la pensée de se suicider politiquement en ingurgitant le poison de l’auto-accusation. Aujourd’hui c’est à Jean-Marie Le Pen qu’on retire son immunité parlementaire.
Tous deux victimes du lobby-qui-n’existe-pas…
Francesca de Villasmundo
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