La folie migratoire s’intensifie en Italie comme partout en Europe. Avec ses 7 456 kms de côtes, grâce à sa situation en face de la Libye, où le chaos règne depuis la chute de Kadhafi tant désirée par le pseudo philosophe de service français, BHL, l’Italie est devenu un objectif à portée de mains pour les vagues de migrants. D’autant plus à portée de mains que les responsables ecclésiastiques au Vatican, le pape François en tête, prêchent l’invasion sans retenue, à temps et à contre-temps.
«Paix, paix, paix ! Le pape François nous sollicite continuellement dans l’objectif de construire un monde de paix, sans conflits, dans lequel la relation entre frères est prioritaire et l’indifférence est étrangère. C’est pour cela que nous ne pouvons utiliser les religions pour alimenter les conflits et d’inutiles tensions.» a expliqué l’évêque de Padoue, Monseigneur Cipolla, après sa déclaration au début de l’Avent, où il affirmait que, afin de ne pas heurter les migrants, «si c’est nécessaire pour maintenir la tranquillité et les relations fraternelles entre nous, je n’aurai pas peur de faire marche arrière sur bien de nos traditions.» Foin de la crèche de Noël donc dans l’espace public pour ne pas braver nos frères musulmans ! Et scandale auprès des fidèles catholiques de son diocèse et d’ailleurs qui se voyaient ainsi spoliés d’une des traditions chrétiennes les plus populaires d’Italie !
Pas de crèche pour ne pas choquer les autres, sauf si elle encourage les migrations, bien sûr ! Quelques jours après Mgr Cipolla, voilà le pape Francois qui, le 6 décembre, bénit une crèche à Assise tout-à-fait elle acceptable dans l’espace public. Dédiée aux migrants, elle comporte une barque de 7 m provenant de l’île de Lampedusa, barque qui fut utilisée par 9 Tunisiens pour traverser la Méditerranée. Ô le symbole émouvant ! Mais qui s’émeut des pauvres îliens qui ont vu leur troupeau décimé et leur île dévastée par ces hordes de migrants, tunisiens pour la plus part. La désolation est telle, la peur si palpable, que des femmes de Lampedusa se sont enchaînées, les mois passés, sur les quais du port pour protester contre cet envahissement soutenu pourtant par le pape François !
Et ces 11 et 12 décembre, c’est durant la conférence MED 2015 – Mediterranean dialogues, organisée par l’Institut pour les études de politique internationale, soutenue par le ministère italien des Affaires extérieures, que le Cardinal Paul Gallacher, responsable pour le Vatican des rapports avec les états, a benoîtement expliqué que l’immigration «n’est pas une crise mais une opportunité pour les pays qui accueillent les migrants.» Et, dans cette perspective humaniste et mondialiste qui envahit tous les discours de ces hommes d’Église oublieux des droits des peuples européens, continue-t-il : «Pour nous, il me semble que c’est une opportunité de revoir nos valeurs et de nous engager de nouveau dans le projet européen et rénover un peu notre société pour pouvoir accueillir plus positivement aussi cette présence qui vient du dehors.»
Et le voilà parti pour donner des conseils d’intégration. On dirait bien que monseigneur n’a pas du entendre parler de la crise économique qui sévit en Europe ni de la hausse du chômage partout sur le continent tellement tout ce qu’il préconise est déconnecté de la réalité. «Il faut créer plus de postes de travail. Il faut intégrer les personnes plus positivement dans nos communautés et il faut dire aussi aux forces politiques existantes qui, devant cette crise humanitaire, combattent pour «rejeter», qu’elles doivent repenser à la gravité de leurs positions parce que ces personnes viennent ici avec de grandes souffrances, viennent de zones de guerres, viennent de camp de réfugiés. C’est un défi pour nous qui demande une réponse vraiment humanitaire et, je dirai, chrétienne.»
A la fausse pitié chrétienne mais si droit-de-l’hommiste que celle du Cardinal !
Et c’est l’Europe et la société chrétienne que tous ces bien-pensants de l’Eglise conciliaire détruisent à qui mieux mieux. Jusqu’au réveil des peuples européens…
Francesca de Villasmundo
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