On sait peu de choses sur Homère, père de la poésie grecque. Ni l’époque où il aurait vécu ni la ville qui lui aurait donné le jour ne nous sont données comme certaines. A peine peut-on fixer avec quelque probabilité la patrie d’Homère sur une des anciennes villes ioniennes de l’Asie mineure, car toute la langue de l’Iliade et les mœurs qui y sont décrites sont ioniennes.
L’Iliade traite des événements d’un petit espace de temps, cinquante et un jours, de la dixième année de la guerre de Troie. Elle commence à ce moment où Achille, irrité contre Agamemnon qui a fait enlever sa captive Bryséis, se retire dans sa tente, et finit par le retour d’Achille dans les rangs de l’armée grecque après la mort de Patrocle et les funérailles d’Hector.
L’Iliade et l’Odyssée ont été pour le développement intellectuel et moral de la Grèce d’une importance extrême. Résumant les idées, les légendes guerrières et patriotiques, les connaissances pratiques, la mythologie et les coutumes des temps héroïques, ces poèmes devinrent par la suite comme le manuel des origines de l’hellénisme et furent autant un livre d’éducation pour les enfants qu’un objet de jouissance artistique et d’admiration pour les hommes, jusqu’à devenir l’un des mythes fondateurs de notre civilisation.
Les éditions Kontre Kulture en proposent une édition particulièrement soignée, conservant les illustrations d’une édition du dix-neuvième siècle, traduite par Eugène Bareste le tout sous une très belle couverture cartonnée.
Iliade, Homère, éditions Kontre Kulture, 447 pages, 25 euros
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