Rémy Prud’homme est professeur d’économie et ancien directeur-adjoint de l’environnement à l’OCDE.
Il signe un livre qui vient tordre le cou à un mythe de plus en plus répandu et de plus en plus influent, le mythe du « changement climatique » causé par l’homme, qui rejette du CO2 dans l’atmosphère, qui augmente la température du globe, qui entraîne toutes sortes de catastrophes, ce qui appelle en retour des politiques draconiennes.
Ce livre met en évidence que ce mythe est devenu une espèce de religion moderne avec son catéchisme et ses gardiens du temple, mais aussi son intégrisme et sa tentation totalitaire.
Le réchauffisme s’inscrit dans une longue tradition d’analyses et de prédictions apocalyptiques, qui reste vivace aujourd’hui, notamment sous le nom de « collapsologie ». Le réchauffisme est cependant davantage qu’un catastrophisme de plus. Il est aussi et surtout une idéologie. L’auteur en examine la doctrine, telle qu’elle apparaît notamment dans les rapports du GIEC et telle qu’elle est reprise dans la caisse de résonance des médias et développée dans les politiques des Etats. Rémy Prud’homme nous éclaire également sur les différents acteurs ou groupes d’acteurs du mouvement réchauffiste : organisations internationales, politiciens, chercheurs, ONG et médias.
Cet ouvrage examine aussi les prétendues conséquences de l’évolution des températures ainsi que les chimères préconisées par le Gospel mondial des conférences internationales.
Enfin, ce livre montre que cette idéologie permet aux pays riches d’intervenir directement dans la politique de développement des pays pauvres en s’opposant, par exemple, à leurs projets de centrales électriques au charbon.
L’idéologie du réchauffement, Rémy Prud’homme, éditions de L’Artilleur, 280 pages, 20 euros
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