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L’horreur de la maternité de substitution

La Convention européenne sur le statut juridique des enfants nés hors mariage (STE n° 085), ouverte à la signature le 15 octobre 1975, prévoit à son article 2 que «la filiation maternelle de tout enfant né hors mariage est établie du seul fait de sa naissance». En clair l’enfant est considéré comme sans mère ou n’importe quelle femme peut être considérée comme la mère. C’est cela qui permet d’acheter les enfants à la naissance. Ainsi, la législation ukrainienne prévoit que la filiation maternelle peut également être établie non pas à la naissance de l’enfant, mais par un accord de maternité de substitution ; c’est la GPA ou grossesse pour autrui : la mère porteuse qui pourra remettre l’enfant dans le cadre d’une autre filiation avec d’autres parents parfois pédophiles ; en fait changer de parents. C’est seulement une question d’entente entre les deux parties. En raison des restrictions de voyage imposées à la suite de la crise de COVID-19, des centaines d’enfants nés par le biais d’accords de maternité de substitution sont actuellement apatrides car leurs «futurs parents» ne peuvent pas les prendre en charge en raison du confinement. Ils sont devenus des orphelins sans père ni mère, en pleine déshérence. C’est vers cette horreur de la maternité de substitution que veut nous mener Macron en faisant voter la PMA sans père. Il y a là une attaque intolérable aux droits de l’enfant les plus élémentaires : ils n’ont plus de parents biologiques et seront vendu comme des objets ou des animaux. Ils en souffriront toute leur vie.

L’extension de la PMA avec donneur aux couples de femmes et aux femmes seules (« PMA pour toutes ») ajoute une nouvelle violation aux droits des enfants.

Jean-Pierre Dickès

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