Du 17 septembre au 19 octobre, le Couvent des Dominicains situé rue du Faubourg St Honoré à Paris a prévu d’accueillir une exposition intitulée Dieu dans la pub.
Préalablement, cette exposition se déroula au sein même de la Cathédrale de Metz durant le mois de mai puis au cloître de la Cathédrale Saint Front de Périgueux.
Le sujet n’est pas inintéressant. Les références à la religion catholique et à Dieu sont utilisées depuis bien longtemps par différents produits commerciaux. De nombreux exemples passés peuvent être facilement retrouvés, qui démontrent que cela peut se faire dans un bon esprit et témoigner d’un véritable enracinement chrétien jusque dans les moindres détails du quotidien. Depuis de nombreuses années, par contre, il est bien évident que différents professionnels de la publicité ont délibérément choisi de détourner les références catholiques dans un esprit fréquemment sacrilège et blasphématoire.
Les visiteurs pourraient naïvement espérer qu’une exposition organisée par des personnes actives au sein du diocèse de Périgueux et accueillie dans des lieux appartenant à l’Eglise catholique de France offrira donc une analyse théologique et morale de l’évolution de l’utilisation de l’image de Dieu et de la religion catholique dans la publicité moderne et permettra de discerner toutes les astuces utilisées par les professionnels de la publicité pour participer à un vaste mouvement de désacralisation qui contribue au relativisme et à la perte de la Foi.
Mais la simple présentation des organisateurs amène vite à douter des intentions des organisateurs : « Les auteurs, tous des fils de pub, sont le Père Gautier Mornas, jeune prêtre du Périgord, Damien Tardy, père de famille et directeur marketing d’un groupe d’agroalimentaire, et Karin de Segonzac, mère de famille. » Tous des « fils de pub » ? Etrange entrée en matière pour une expo « catholique »…
La visite s’avère bien plus inquiétante. 40 visuels et différents spots publicitaires sont présentés accompagnés de quelques commentaires plus décevants les uns que les autres.
Au final, le visiteur est invité à applaudir les pires détournements au nom d’un positivisme béat qui se flatte qu’un symbole religieux catholique soit utilisé même si c’est pour s’en moquer de la façon la plus vulgaire.
Le choix des illustrations de l’affiche n’est pas anodin. Un Christ dont l’auréole est constitué d’une pizza et la pomme croquée d’Apple dont les couleurs arc-en-ciel ont été choisies en référence au lobby LGBT, ce que semblent ignorer les organisateurs de l’expo qui feignent de penser que c’est en référence à l’arc-en-ciel biblique…
L’affligeante vidéo réalisée par le Diocèse de Nancy pour promouvoir l’exposition :
(Merci à Marie qui nous a signalé cette exposition et qui a lancé une pétition à ce sujet)
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