Morceaux choisis de ces poncifs conciliaires débités par Mgr Pontier, politiquement corrects, bien à la mode et dans le registre bergoglien, qui n’apporteront aucune solution à l’actuelle crise de la foi, puisqu’ils en sont les premiers responsables : il faut que l’Église revienne à Jésus-Christ, « ce qui revient à dire qu’elle aille vers les autres, les pauvres, en faisant preuve d’humilité ». L’Église « ne doit pas être centrée sur elle-même », nous devons « être plus ouverts sur la société, l’impliquer davantage. Être plus attentifs aux laïcs et aux femmes », etc, etc.
Mgr Pontier se montre par là un parfait ecclésiastique conciliaire, ne concevant l’Église officielle qu’humanitariste et progressiste, ouverte sur la société moderne, inclusive envers la diversité, les femmes, les laïcs… En somme ce même discours naturaliste, anthropocentriste, qui prévaut depuis le concile Vatican II et qui fait de l’institution ecclésiale une ONG parmi tant d’autres et de ses ministres des assistantes sociales qui ont évacué, comme secours pour les hommes, le spirituel, la prière, la pénitence, le recours aux sacrements, ces vieilles traditions de l’Église d’avant son renouveau conciliaire…
Et, dès lors que Mgr Pontier se fait le chantre de l’inclusion et de la société plurielle, il n’a pas hésité à banaliser une prétention opiniâtre et obstinée depuis des siècles chez tous les ennemis de l’Église catholique pour la détruire, -qu’ils soient protestants, francs-maçons, libéraux et autres modernistes-, la possibilité d’avoir un jour des femmes prêtres et des prêtres mariés :
« Il se peut qu’un jour nous ayons des femmes prêtres ou des hommes mariés ordonnés. Mais ce n’est pas par là qu’il faut commencer. »
L’esprit qui inspire l’archevêque de Marseille et ex-président de la CEF « n’est pas du tout l’esprit de l’Église » comme aurait dit Mgr Lefebvre ! Mgr Pontier appartient à cette caste de modernistes dénoncée par saint Pie X dans son encyclique Pascendi :
« les artisans d’erreurs, il n’y a pas à les chercher aujourd’hui parmi les ennemis déclarés. Ils se cachent et c’est un sujet d’appréhension et d’angoisse très vives, dans le sein même et au cœur de l’Eglise, ennemis d’autant plus redoutables qu’ils le sont moins ouvertement. Nous parlons, Vénérables Frères, d’un grand nombre de catholiques laïques, et, ce qui est encore plus à déplorer, de prêtres, qui, sous couleur d’amour de l’Eglise, absolument courts de philosophie et de théologie sérieuses, imprégnés au contraire jusqu’aux moelles d’un venin d’erreur puisé chez les adversaires de la foi catholique, se posent, au mépris de toute modestie, comme rénovateurs de l’Eglise […] Ennemis de l’Eglise, certes ils le sont, et à dire qu’elle n’en a pas de pires on ne s’écarte pas du vrai. Ce n’est pas du dehors, en effet, on l’a déjà noté, c’est du dedans qu’ils trament sa ruine; le danger est aujourd’hui presque aux entrailles mêmes et aux veines de l’Eglise; leurs coups sont d’autant plus sûrs qu’ils savent mieux où la frapper. »
Mgr Pontier, qui se veut moderne, à la page, innovant, est vieux, vieux comme l’esprit faux qui le gouverne…
« Le libéral est un homme qui vénère le Bon Dieu mais qui respecte le diable. Il aspire à l’ordre et il flatte l’anarchie. Cela dans tous les domaines, notamment intellectuel et politique. » (Léon Daudet)
Francesca de Villasmundo
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