Site icon medias-presse.info

L’évêque ultra-progressiste de Mazara et le trou de 180 000 euros dans les comptes du diocèse

Icône du catholicisme progressiste, fameux pour ses prises de position en faveur des unions civiles homosexuelles et pour une réforme du célibat des prêtres, militant féroce pour les droits des migrants, moralisateur contre toutes formes de déviances envers le politiquement correct, l’évêque de Mazara del Vallo, diocèse de Sicile, monseigneur Domenico Mogavero vient d’être mis en examen pour un détournement de 180 000 €. Cette somme, appartenant au diocèse, s’est retrouvée sur son compte bancaire : peut-être le monseigneur des migrants voulait-il leur en faire profiter ? L’enquête ne semble pas aller dans ce sens…

Monseigneur Mogavero, un des prélats les plus présents sur la scène médiatique italienne, fut un temps sous-secrétaire de la Conférence épiscopale Italienne et son commissaire pour les Migrations.  Il a notamment défendu une politique de solidarité envers les migrants et n’hésite pas à faire la morale au gouvernement italien sur ces questions sociales. Par ailleurs il fut envoyé par Benoît XVI en Sicile, dans ce même diocèse dont il occupe la charge d’évêque aujourd’hui, pour enquêter sur un trou d’un million d’euros. Avec à la clef la révocation par le pape régnant d’alors, de l’évêque de l’époque monseigneur Micciché qui dénonça son collègue Mogavero pour diffamation. D’accusateur c’est maintenant monseigneur Mogavero qui est sur les bans des accusés !

L’ex-économe du diocèse, don Franco Caruso, est également mis en examen pour détournement de fonds et malversation. Il aurait ainsi empoché environ 400 000 euros dont une partie aurait du servir à des œuvres caritatives. Et il aurait donné aussi une partie de l’argent à un prêtre sicilien, suspens a divinis à cause d’une condamnation pour une tentative de viol sur un homme et actuellement en procès pour abus sur des personnes déficientes.

Si au moins les deux avaient fait bénéficier de leurs malversations les migrants et les pauvres…certainement que les bonnes consciences ecclésiastiques d’aujourd’hui en arriveraient à louer leur détournement d’argent. Mais là, ils n’ont même pas cette excuse. Et c’est leurs déviances qui, espérons-le, seront sanctionnées par la justice italienne.

Morale de l’histoire : ce n’est pas l’évêque politiquement correct d’Italie qui est le plus correct !

Francesca de Villasmundo

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

Quitter la version mobile