La gaystapo assoie toujours plus sa domination sur l’Église conciliaire.

Les dénonciations de scandales de mœurs ayant constamment une connotation homosexuelle ont beau se multiplier ces derniers temps, l’assentiment donné aux mœurs arc-en-ciel ne faiblit pas pour autant chez des prélats ouverts à l’évolutionnisme moral, conséquence logique de l’évolutionnisme doctrinal consacré comme intangible au concile Vatican II.

Le cardinal Blase Cupich, archevêque de Chicago aux États-Unis, issu de la filière McCarrick et mis en cause dans la première déclaration de Mgr Viganò, a récemment expliqué que cela ne fait pas partie de la politique de son diocèse de nier la communion ou les funérailles religieuses aux personnes qui vivent une union homosexuelle, union pourtant condamnée comme intrinsèquement mauvaise et peccamineuse par la doctrine catholique. Il a fait cette déclaration durant un entretien pour l’émission “Chicago Tonight” de la chaîne WTTW.

Mgr Cupich est un de ces évêques invité personnellement par le pape François à participer au Synode des jeunes qui a lieu actuellement à Rome. Synode qui est en train de dédouaner les pratiques contre-nature : dans son Instrumentum laboris, les rédacteurs du Vatican n’ont pas hésité en effet à parler de jeunes catholiques « lgbt ». L’utilisation de cet acronyme dans un document romain témoigne d’une allégeance intellectuelle du monde clérical post-concile envers les mœurs arc-en-ciel et envers cette fantaisie scandaleuse post-moderne imposée par les lobbys homosexualistes qui consiste à identifier un être humain par sa sexualité. C’est rendre acceptable les comportements invertis, les considérer comme normaux et naturels. Ainsi que le fait Mgr Cupich…

L’utilisation de ce terme de novlangue a été fermement condamnée par Mgr Chaput le 4 octobre dernier :

« Un « catholique LGBTQ », cela n’existe pas, pas plus qu’un « catholique transgenre » ou un « catholique hétérosexuel », comme si nos appétits sexuels définissaient notre identité ; comme si ces désignations décrivaient des communautés distinctes ayant chacune une intégrité différente mais équivalente au sein de la véritable communauté ecclésiale, le corps de Jésus-Christ. »

« Cela n’a jamais été le cas dans la vie de l’Église et ça ne l’est pas davantage aujourd’hui, » a déclaré Mgr Chaput au Pape, aux cardinaux, aux évêques et aux jeunes réunis dans la salle synodale. « Il s’ensuit que le terme de « LGBTQ » et tout autre langage similaire ne doivent pas être utilisés dans les documents de l’Église, car en les utilisant nous laissons croire que ce sont de véritables groupes autonomes, et l’Église ne catégorise tout simplement pas les gens de cette manière. »

L’Église catholique ne catégorise pas les gens de cette manière, il est vrai. Mais la secte conciliaire ayant les rênes du pouvoir à Rome, se soumettant et soumettant le monde catholique au monde progressiste et à ses modes depuis plus de 50 ans maintenant, oui… L’ouverture au monde et à l’homme moderne décrétée primordiale lors du concile Vatican II recèle une lente et inexorable descente infernale dans le nihilisme contemporain…

Francesca de Villasmundo

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