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L’euthanasie sans limite avec « Dignitas »

Toute la presse italienne est pleine du cas d’Oriella Cazzanello, cette femme de 85 ans qui avait disparu en janvier de son domicile à Arzignano en Italie du Nord. Elle était très riche, en bonne forme physique et mentale. Sa famille s’est inquiétée de sa disparition. Elle prévint alors la police qui ne savait que faire. Or est arrivé chez son avocat une petite urne de cendres avec un certificat de décès. En réalité cette personne expliquait qu’avec l’âge, elle n’était plus satisfaite de son allure. Elle déclarait « être malheureuse d’avoir perdu sa beauté » et se sentait seule. Elle s’était donc rendue en Suisse pour se faire euthanasier par l’association Dignitas pour la modeste somme de 10.000 euros. Compte-tenu de la manière dont cela se passe, c’est bien cher payé… Ces « bienfaiteurs » de Dignitas sont loin d’être des philanthropes désintéressés. Un big business bien juteux…

En Suisse actuellement l’euthanasie est autorisée dans plusieurs cantons, même si la personne concernée n’est pas en phase finale d’une maladie. Il en est de même du suicide assisté. En Amérique une telle affaire aurait valu aux responsables un emprisonnement de 14 ans.

L’Université de Berne dans une étude présentée en février considère que seulement 16 % des personnes qui voyagent vers les cliniques du suicide sont malades. Les autres tout simplement estiment que leur vie est pesante. En matière d’abattage humain, la Suisse n’a de concurrent que la Hollande où pour une simple dépression le « service de santé » vous aide à passer de vie à trépas. C’est bien sûr là où veut nous conduire Hollande dans notre pays où lancer un chat en l’air mène à un an de prison ferme.

                                                          JPD

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