Ce lundi 18 mars, les différents ministres des Affaires étrangères de l’Union Européenne se sont réunis à Bruxelles pour évoquer les aides à apporter à l’Ukraine ainsi que les sanctions à appliquer à la Russie.
En présence virtuelle de leurs homologues américain, Antony Blinken, et ukrainien, Dmytro Kouleba, les ministres ont donc approuvé un soutien financier supplémentaire de… 5 milliards d’euros pour l’Ukraine.
En parallèle, des sanctions au nom des sacro-saints droits de l’Homme à l’encontre de trente individus et entités jugés responsables de la mort d’Alexeï Navalny ont été décidées.
Les ministres se sont par ailleurs saisis de l’occasion pour condamner la tenue de ce qu’ils considèrent être une « prétendue élection présidentielle » dans les territoires ukrainiens occupés par la Russie, en Crimée et dans les quatre oblasts d’Ukraine orientale, dont Louhansk et Donetsk.
Le Proche-Orient toujours au cœur des débats
D’une poudrière à l’autre, c’est la question du Proche-Orient qui a ensuite été abordée.
Sous l’impulsion de Joseph Borrell, le haut représentant de l’Union Européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, des sanctions, cette fois-ci non seulement contre le Hamas, mais également à l’encontre des colons israéliens extrémistes et violents en Cisjordanie sont aujourd’hui envisagées.
Suzi Feufollet
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