Nicolas Bay, jeune député européen FN, a réagi par communiqué à la dernière crétinerie de Najat Vallaud-Belkacem.
Suppression de l’enseignement du latin au collège : attaque contre nos humanités et notre identité !
Dans le cadre de sa nouvelle réforme du collège, Najat Vallaud-Belkacem prévoit la suppression des options de langues anciennes au collège. Sous couvert de démocratisation, le latin deviendra l’un des nouveaux « Enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI) », intitulé « Langues et culture de l’antiquité », projets pour le moins très flous puisque ni les horaires ni même le programme ne seront prédéterminés, et que l’enseignement pourra être assuré par des professeurs d’autres disciplines en fonction des nécessités de service de l’établissement.
Ce nouveau simulacre d’enseignement du latin et du grec met donc fin à un apprentissage rigoureux et méthodique des langues anciennes et annonce la disparition d’une filière d’excellence. Après la suppression de la bourse au mérite, au nom de son idéologie égalitariste, le parti socialiste poursuit donc sa politique de nivellement par le bas.
Les cours distincts de latin ou de grec sont pourtant essentiels et permettent une meilleure compréhension de la grammaire et des subtilités de la langue française.
Une part importante de notre vocabulaire provient du latin, langue qui irrigue nos institutions, notre droit, notre littérature, notre grammaire, en un mot notre culture. Les intentions du gouvernement ne laissent aucun doute : encore une fois, il s’agit d’une attaque contre notre identité qui ne peut être défendue sans la mémoire de nos racines et de notre histoire.
Pour instruire et relever le niveau des élèves en langue française, c’est le renforcement de l’apprentissage des matières fondamentales et classiques qui doit prévaloir.
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« Au règne du compérage, on nomme les ministres non pas en fonction de compétences dans un domaine donné…
Dans une France démocratique les ministres seraient tirés au sort parmi des volontaires préalablement sélectionnés sur dossier (afin d’écarter les candidatures fantaisistes) par un jury de citoyens lui-même tiré au sort.
« Sans compter que « les législateurs » sont souvent aussi incompétents que ceux qui proposent les lois. »
Dans une France démocratique les projets de loi seraient rédigés par l’Assemblée nationale tournante des législateurs, dont les membres seraient tirés au sort, puis les projets de loi seraient soumis au vote du peuple.
Juste une précision : le chauffeur de la voiture ( SMUR ) est un ambulancier diplôme d’état (qui n’ait pas reconnu en taht que tel) il ne conduit pas un taxi……. Mais un Vehicule Médicalisé Légerou une ambulance de réanimation………..
faut demander un statut de Praticien hospitalier !!
Oui. Sauf qu’il n’y aurait plus de médecins dans les cliniques ; et si ill y avaient ce statut, ils dépendraient de l’Etat tentaculaire. En fait la fin de l’hospitalisation privée ce que veulent lessocialistes et les communistes.
Bonjour,
Merci pour cet article qui éclaircie bien des points.
Je souhaiterais réagir à un commentaire fait au sujet des consultations gratuites. Dans mon passé j’ai pu bénéficier à plusieurs reprises du système de santé britannique NHS basé sur la gratuité des soins (médecins, hôpitaux) avec un part payante pour les médicaments. Ce système n’engendre pas et n’a jamais engendré un surcroît de consultations. et la NHS (réformé par les Travaillistes ) n’est pas à bout de souffle comme notre système de santé français. Preuve qu’ailleurs, ça marche sans occasionner une explosion des dépenses.
Cher Monsieur,
Si vous êtes celui que je connais, je tiens à vous remercier de l’aide que vous nous fournissez à l’ACIM depuis des années. Que le Bon Dieu vous garde.
Je répond à votre question. Je connais très bien le système britannique car j’étais durant cinq années, trois mois chez le Dr Seaton, professeur au Tropical School of Medecine à Liverpool. C’est un grand port international dans lequel arrivaient des personnes atteintes de maladies tropicales. Le matin je l’accompagnais dans les services. Son adjoint était un type charmant du nom de Lavoipierre, descendant d’émigrés sous la révolution « française ». L’un et l’autre l’après-midi avaient leur propre cabinet de consultation en ville. Leur clientèle était privée et ne bénéficiait d’aucune prise en charge par l’Etat. Les clients n’étaient remboursés de rien. Ceci créait effectivement une médecine à deux vitesses : celle des riches qui allaient voir les médecins de ville et celle des gens modestes qui s’adressaient au National Health Service. Mais les Anglais ne sont pas choqués à tout bout de champ par l’inégalité. En France, plus on en parle, plus les « politiques » s’enrichissent. On pourrait l’accepter si ils étaient efficaces ; ce qui n’est pas le cas.
Sentiments amicaux.
Jean-Pierre Dickès