Amélie Oudéa-Castéra, le nouveau ministre de l’Éducation
nationale face à l’accusation de séparatisme scolaire
À la tête du ministère de l’Éducation nationale Attal vient de disparaître après avoir traversé cette galaxie à la vitesse d’une météorite, sans laisser pour autant sur son passage, des marques quelconques de réforme qui tendraient à refaire une santé à notre Éducation Nationale en soins palliatifs, contrairement à ce qu’il aurait voulu nous laisser entendre, relayé par certains journaleux complices ou ignares, quand ce n’est pas les deux.
En effet…
Une nouvelle recrue au ministère de l’Éducation Nationale
Une nouvelle recrue vient de nous échoir en la personne de Mme Oudéa-Castéra, mère de 3 enfants, tous scolarisés dans le privé, et pas dans n’importe quel privé : Stanislas ! Le gratin du gratin !
Et pourquoi pas à l’Éducation Nationale ?
« Trop d’absences non remplacées et des mélanges de genre qui freinent la progression de l’ensemble du système ».
En résumé, allergique à l’indigence des niveaux de l’Éducation nationale et à la mixité sociale. Non, mais, sans blague ! Au moment le gouvernement s’acharne à nous faire avaler le poison de la « mixité sociale » et notamment dans les rares établissements d’excellence qui subsistent, notamment à Paris (Henri IV, Louis le Grand…) :
– à grands coups d’IPS (indices de position sociale des parents) pour privilégier l’accès des élèves issus des « zones urbaines sensibles » et bloquer nos enfants excellents,
– à grands coups de procédure « affelnet » pour l’accès aux lycées d’excellence, procédure informatique dont l’algorithme est également destiné à privilégier les élèves issus de l’immigration et laisser dans des lycées « fourre-tout » nos enfants excellents,
– à grand coups de « parcoursup », procédure également informatique destinée à bloquer l’accès à l’enseignement supérieur de prestige de nos enfants au bénéfice des élèves issus des « zones urbaines sensibles ».
…Tout ceci au nom de la « mixité sociale » !
Le faux opposant au système mais vrai imposteur Brighelli – inspirateur en réalité, de cette politique – a avoué dans un de ses ouvrages, qu’il avait fait partie, pendant plusieurs années, des jurys d’accès aux CPGE – classes préparatoires aux grandes écoles – que le dossier était regardé de très loin, mais que ce qui était privilégié, c’était le territoire géographique d’origine de l’élève.
« Nous ne changerons pas » a -t-il a avoué sans sourciller dans l’un de ses ouvrages (notons le « nous »)
À l’adresse des responsables d’associations
Alors, adressons-nous aux responsables d’associations éducatives, de groupements divers qui privilégient la qualité de l’éducation et de l’instruction dispensée à nos enfants dans leurs structures, mais au sein desquelles le nombre d’élèves scolarisés – 120 000 – est très largement insuffisant par rapport à la politique d’excellence réservée aux élèves issus de l’immigration – un million dans les « cités de haute qualité éducative » ( 2/3 en primaire, 1/3 en collège), étant bien précisé « sans mixité sociale » ainsi que 33000 places d’internats d’excellence* ( environ 1/3 en collège et 2/3 en lycée) ; ajoutons à cela, des structures préparant à l’enseignement supérieur de prestige (classes préparatoires à l’enseignement supérieur et classes préparatoires intégrées – en tout environ 1600 élèves par an ) réparties sur l’ensemble du territoire y compris les départements et territoires d’Outre-mer.
Quand allez-vous vous décider à vous regrouper pour exiger le « bon scolaire » afin de libérer nos enfants des méfaits de l’école de la république non seulement sur le développement de leur formation intellectuelle mais désormais, sur l’équilibre de leur personnalité ?
Vous avez tous les arguments pour obtenir gain de cause, pourquoi ce silence ?
Jusqu’à quand allez-vous laisser les enfants subir l’indigence et la perversité du système éducatif, compromettant ainsi non seulement leur avenir mais l’avenir de la France ?
Qu’attendez-vous ?
Claude MEUNIER-BERTHELOT
(*) Carte des internats d’excellence
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