Dans une lettre ouverte à madame Anne BRAIBANT, maire du neuvième arrondissement de Lyon, le chef de la région Rhône-Alpes de Civitas et la section du Rhône lui  demandent d’annuler l’intervention des Drag-Queens devant des petits enfants de six ans.

Lettre ouverte à Mme Anne BRAIBANT :

Madame Anne BRAIBANT / Maire du 9ème arr. de LYON Hôtel de ville 6, Place du Marché  69009 LYON

Le 27 juin 2023

Madame le Maire,

La Section régionale de CIVITAS a été alertée par plusieurs de vos administrés, qui ont appris que, mercredi 28 juin, de 14h à 15h30, était programmée dans les locaux votre Mairie une lecture pour de jeunes enfants à partir de 6 ans assurée par trois travestis.

La section CIVITAS Auvergne-Rhône-Alpes s’associe avec la plus vive énergie à l’indignation des lyonnais : une telle manifestation est absolument scandaleuse et propre à perturber l’équilibre des enfants dont les parents, par laxisme, inconscience ou ignorance, auront permis la présence.

Sachez, Madame le Maire, qu’il existe encore dans les lois de notre pays la notion de « bonnes mœurs », même si elle est souvent mise à mal par des initiatives outrancières et outrageantes.

De plus, la protection de l’enfance est normalement l’un des objectifs auxquels sont attachés les pouvoirs publics : or la mise en contact de jeunes enfants avec un conteur ou une conteuse (?) a la particularité clairement revendiquée pendant ce mois dit des « fiertés », est de nature à contrarier directement ces deux objectifs de l’action publique.

Le terme « Drag-Queen » présente aussi une connotation érotique qui ne sied pas à l’enfance. Il est clair que, dans cette manifestation, la lecture de contes n’est qu’un prétexte pour mettre en évidence la personne qui fait cette lecture. C’est un acte militant violent qui instrumentalise des enfants dans une querelle d’adultes. 

Ne craignez-vous pas à cet égard que les parents des enfants exposés à cette exhibition choquante fassent usage à sa suite de l’article 371-1 du code civil qui prévoit que « L’autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant. Elle appartient aux parents (…) pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et son développement, dans le respect dû à sa personne ».  

L’on sait aussi que des restrictions légales, qui visent notamment les publications destinées à la jeunesse et les lieux proches des établissements d’enseignement, essaient d’éviter la mise en péril des mineurs et notamment de leur moralité. L’évènement que je dénonce, s’il a lieu, me paraît susceptible, de ce fait, d’avoir des suites au plan pénal. Il serait regrettable que la Mairie y soit entraînée.

Par ailleurs, nous vous rappelons que l’organisation de ce genre de réunion dans une salle municipale est illégale, en dehors du fait qu’elle constitue une atteinte manifeste à la décence et à la neutralité de l’administration. Les mairies, comme toutes les administrations, ne sont pas des organismes au service de partis politiques ni de mouvements militants. Elles n’ont pas le droit de prendre des délibérations politiques ni de s’associer à des grèves, des manifestations ou des causes quelconques. De ce fait, le choix d’offrir une salle aux frais du contribuable local aux représentants d’une cause ou d’un groupe militant – or les « drag-queens » sont dans ce cas – tombe sous le coup de la loi.

Enfin, Un tel évènement aussi subversif est de nature à provoquer des troubles à l’ordre public de la part de personnes légitimement offusquées par cette initiative. Sans souhaiter cela, je le comprendrais. Ce serait alors l’autorité administrative qui serait responsable de cette situation fâcheuse pour avoir outrepassé et détourné ses prérogatives.

Aussi, En ma qualité de chef de région de CIVITAS, mouvement politique œuvrant à promouvoir et défendre l’identité nationale et chrétienne de la France en s’inspirant de la doctrine politique et sociale de l’Eglise, à protéger la famille naturelle et l’enfance, proteste avec la plus vive énergie contre la tenue de ce spectacle ignoble, et vous demande que celui-ci soit déprogrammé et qu’il n’ait plus lieu à l’avenir.

Veuillez agréer, Madame le Maire, l’expression de ma considération distinguée mais néanmoins vigilante.

La Section du Rhône et le chef de la Région Rhône-Alpes de CIVITAS

Adresse mail : mourier.jean@protonmail.com

Voici d’autres exemples des dérives « sociétales » en France : 

– La section Civitas de Saône-et-Loire s’élève à nouveau contre le nom d’un festival choisi pour moquer la religion catholique
– Action à Saint-Senoux contre la propagande des drag-queens
– En direct de Carnac : fidèles bretons et militants de Civitas bloquent le concert profanatoire qui a fini par être annulé
– Lettre ouverte des Collectifs Parents en Colère contre l’idéologie du genre à l’école !
– Lettre ouverte de protestation à Mgr Centène contre le concert profane dans l’église Saint-Cornély de CARNAC
– Exposition blasphématoire au parlement européen
– Civitas Lyon dénonce le Festival « Hors de genre » du 15 au 31 mai 2023 sur le campus de l’université Lyon 1
– Les élus écolos de Lyon subventionnent une exhibition sexuelle devant des enfants
Civitas Lyon dénonce l’attribution d’une subvention en faveur de la propagande “écosexuelle” de Lundy Grandpré.

Paul DEROGIS

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