L’échange des coups de feu a eu lieu près de Sidi Bouzid dans le centre ouest du pays, échanges ont qui ont conduit à la mort de trois agents de la garde nationale et d’un jihadiste présumé à en croire le ministère de l’intérieur, rapporte l’AFP.
Mohmed Ali Aroui, le porte-parole du ministère a indiqué « La Garde nationale a voulu tendre aujourd’hui à l’aube une embuscade à deux terroristes à moto à Sidi Ali Ben Aoun à la suite de l’obtention d’informations que (les suspects) allaient mener une opération. Dans un premier temps, deux agents ont été tués », la même source ajoute qu’en prenant la fuite, les suspects ont ensuite tué un troisième agent qui se rendait à son travail.
Douze autres personnes ont été blessées, trois membres des forces de l’ordre, un soldat et huit civils, dont l’un est dans un état grave, a appris l’AFP auprès de l’hôpital de Sidi Bouzid où elles ont été hospitalisées.
Le ministère de l’Intérieur a attribué ces heurts à la Phalange Okba Ibn Nafaa, le principal groupe jihadiste de Tunisie, lié à Al-Qaïda et responsable de nombreuses attaques contre les forces de sécurité tunisiennes.
Quelques heures après cette attaque, un autre gendarme a été tué et quatre autres ont été blessés par un groupe jihadiste à la frontière avec l’Algérie, toujours selon le ministère de l’Intérieur.
Une opération de ratissage a été lancée par la garde nationale et l’armée, a indiqué M. Aroui sans donner de précision sur le groupe impliqué.
La Tunisie est confrontée depuis la révolution de janvier 2011 à l’essor de groupes armés jihadistes, et les heurts entre hommes armés et forces de l’ordre se sont multipliés depuis, sans que les autorités ne parviennent à neutraliser ces groupes malgré des centaines d’arrestations.
de plus une soixantaine de militaires et policiers ont été tués dans des affrontements ou par des engins explosifs depuis 2011, en particulier dans les régions proches de la frontière algérienne, ajoute la même source.
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