Selon Philippe Meirieu, « les relations entre la « famille » (concept utilisé en tant qu’abstraction) et l’École (en tant qu’institution) sont, en France, particulièrement complexes« . Comme on dit au sein de la mafia, « ce qui gêne et qu’on ne comprend pas, il faut s’en débarrasser« . Comme la sacralisation de l’École socialiste, en tant qu’institution monstrueuse et stérile, est le modèle de l’impuissance et de l’amateurisme de l’État-PS, il faut en conséquence se débarrasser de la « famille ». La « destruction socialiste de la famille » est une nécessité car les « critères réactionnaires » de l’éducation familiale s’opposent à l’éducation socialiste.
L’éducation socialiste des enfants est un préalable à l’éducation socialiste des parents. C’est avec la naissance de la bourgeoisie que la responsabilité éducative de la « famille » est apparue au XVIII ème siècle.
Selon Philippe Meirieu, « l’enfant devient ainsi l’objet de la sollicitude (bourgeoise)… (D’où) la création d’institutions chargées d’assurer sa bonne éducation. Ainsi l’école apparaît comme une manifestation de l’intérêt de la famille pour le sort de ses enfants et le prolongement… de son engagement éducatif… »
« La scolarisation est principalement confessionnelle (pour) la grande masse de la jeunesse populaire, à l’exception des privilégiés qui mettent leurs enfants dans de rares établissements d’élite ou pratiquent le préceptorat… Mais, progressivement, les familles de la bourgeoisie (n’ont) plus supporté, pour leurs enfants, la pression de la multitude et le contact avec le peuple… (la bourgeoisie va créer) ses propres écoles (ainsi) protégées de toute contamination populaire… (L’École au service de la bourgeoisie) ne fait que renforcer la ségrégation en offrant (aux enfants de) la bourgeoisie un instrument de promotion institutionnelle…
« La Révolution française passe par là : les révolutionnaires s’insurgent contre le phénomène… »
Depuis, « l’École » de la république socialiste, en tant qu’institution, n’a de cesse de contester, encore et toujours, les relents de l’éducation familiale bourgeoise, en voulant annihiler « l’influence des familles« .
L’éducation socialiste des enfants vise à la normalisation et au formatage par l’égalitarisme sectaire, la suppression des notes et des bourses au mérite, la négation des différences personnelles, pour assurer la promotion de la « médiocratie pour tous« , comme projet de la société socialiste. L’École socialiste ne procède jamais à aucune véritable réforme scolaire et ne fait, en réalité, que renforcer la bureaucratie de la médiocrité.
Il a fallu détruire les Écoles normales, pour former les maîtres selon les critères de l’école socialiste.
Les syndicats de gauche ont su entretenir une lutte tenace pour favoriser toute forme d’anarchie ! Le relais a été pris par la propagande homosexuelle, bi-, trans-, du lobby LGBT à l’école, pour anéantir les règles de la laïcité. Plus question de vouloir contrôler le travail des élèves. L’anarchie doit pouvoir garantir l’unité d’un système que l’État-PS veut délibérément transformer en « école de la propagande » homosexuelle, bi-, trans-, du lobby LGBT. Mais, surtout, le lobby LGBT impose à l’école le modèle de l’enseignement associatif mutuel, avec un David Dumortier, qui se proclame, dans ses écrits, comme poète « travesti, prostitué etc. » Les jeunes élèves doivent obéir, en même temps, dans la même classe, à l’enseignant et au poète Dumortier, qui font la même chose et qui partagent ensemble « l’irresponsabilité de l’éducation socialiste » des enfants.
David Dumortier, poète et travesti, invité par un Lycée…À en croire les mystifications sur le net du SNUipp, le principal syndicat d’enseignants du primaire, le poète travesti militant homosexuel David Dumortier rendrait « sensibles, avec tendresse, pudeur, justesse de ton, ces heureux moments de l’enfance où les identités sexuelles ne sont pas encore figées, où se mêlent encore masculin et féminin, où l’ambivalence est une richesse« . Bonjour, les « ABCD de l’égalité » !
Stéphane Kovacs révèle que, dans une interview de David Dumortier, accordée à France Inter en octobre 2013, le poète travesti militant homosexuel a déclaré : « Je m’habille en femme chez moi pour recevoir des hommes, et des hommes, j’en ai accueilli des wagons« …
« Le travesti… précise que sa « double vie n’est pas si nettement scindée« , qu’il « aime le mensonge« … » C’est pourquoi, on comprend que les familles et les parents d’élèves ne peuvent croire à ses dénégations.
Mis en cause, David Dumortier ne voit pas le problème : « Je n’ai pas lu Travesti en classe, se récrie-t-il« . Et ensuite, de se comparer à Apollinaire ! Il indique pour se justifier : Apollinaire « a écrit des poèmes pour enfants et Les Onze Mille Verges… » Ben voyons !
La propagande homosexuelle, bi-, trans-, du lobby LGBT, dans les écoles de la république socialiste, est animée par des soi-disant penseurs gays et lesbiens, des pseudo-intellectuels, et aussi et surtout par des activistes psychologiquement « tourmentés » par les effets de la cause homosexuelle, dont la plus connue est Judith Butler, homosexuelle militante du féminisme exacerbé et sectaire aux États-Unis.
En conséquence, on est en droit de se demander si la prochaine étape de la propagande du lobby LGBT dans les écoles ne sera pas la mise en pratique de la « sexualité pour tous« , partagée, assumée et solidaire, pour permettre aux enfants « d’accéder à la jouissance« , en toute « liberté scolaire obligatoire« , en lieu et place de la transmission des connaissances et des « savoirs non sexuels » indispensables, ce que les écoles de la république « non socialiste » devraient pourtant transmettre aux élèves dans un pays en voie d’illettrisme, avec la suppression de la notation et le « bac pour tous. «
Conformément à la tyrannie idéologique de l’État-PS, l’ennemi n’est plus ici le « monde de l’ignorance« , mais l’éducation soi-disant réactionnaire prodiguée au sein des familles normales. Le mythe destructeur des familles normales, avec la propagande de la « sexualité pour tous » dans les écoles de la république socialiste, est le fruit d’une critique idéologique des « activistes poètes » du lobby LGBT, pour la mise en scène poétique et pratique de la « sexualité pour tous » à l’école !
Dr Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard,
pédopsychiatre, ancien expert près la cour d’Appel
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