La déchristianisation galopante en Espagne produit des situations inquiétantes, mais prévisibles. L’augmentation de la promiscuité sexuelle se heurte par exemple à une augmentation brutale des maladies sexuellement transmissibles (IST). Comme le dit à juste titre l’Écriture, « le salaire du péché, c’est la mort » (Rom 6 : 23).
Entre 2011 et 2021, une augmentation significative des cas d’infection gonococcique a été observée, avec une augmentation de 480 % (de 2 640 cas à 15 338). Les cas de syphilis ont également presque doublé au cours de cette période. En seulement cinq ans, entre 2016 et 2021, les infections causées par Chlamydia trachomatis ont presque triplé, selon les données fournies par le Réseau national de surveillance épidémiologique de l’Institut de santé Carlos III (RENAVE).
Bien que 2021 marque la dernière période pour laquelle des chiffres officiels sont disponibles en Espagne, les registres provisoires gérés par RENAVE indiquent que les taux de contagion devraient continuer à augmenter.
Conséquence de la banalisation des relations sexuelles hors mariage
Le dernier bulletin épidémiologique, publié hier, présente un total de 9.484 cas d’infection gonococcique jusqu’à présent cette année, un chiffre nettement supérieur aux 6.203 cas signalés au cours de la même période de l’année précédente, ce qui représente une augmentation de 52,8%. Par ailleurs, les données provisoires sur les cas de syphilis montrent également une augmentation notable, avec un cumul de 3.929 cas contre 2.886 l’année précédente.
Cette augmentation a des racines diverses. La première étant la banalisation des relations sexuelles hors mariage.
Cette croissance des IST est également influencée par le constat que l’âge du début des relations sexuelles chez les adolescents a été considérablement abaissé.
L’augmentation des infections sexuellement transmissibles ne se limite pas à l’Espagne. Il y a une augmentation mondiale des IST à déclaration obligatoire, telles que la chlamydia, la syphilis, la gonorrhée et le lymphogranulome vénérien, ainsi que des IST non déclarables, telles que l’herpès anogénital, la gale et les pathologies liées au VPH.
Selon les estimations de l’OMS, chaque jour, plus d’un million de personnes contractent une infection sexuellement transmissible.
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !
