« Un peu plus d’une semaine avant le premier tour de l’élection présidentielle, François Fillon avait affirmé qu’il pourrait nommer des membres de Sens commun au gouvernement s’il était élu. Une manière de remercier cette émanation de la Manif pour tous qui a œuvré à fond pour sa campagne de la primaire puis de la présidentielle. Mais surtout un courant très critiqué en interne, et notamment par Alain Juppé qui promettait d’être dans l’opposition si Sens commun dictait la ligne du gouvernement. Mais depuis, François Fillon a été éliminé dès le premier tour du scrutin élyséen, une première pour le candidat de la droite sous la Ve République. Et, à l’heure du bilan de la défaite, le candidat de la droite de regretter cette dernière séquence de campagne autour de Sens commun, après les séquences autour des affaires. Selon le Canard Enchaîné de ce mercredi 26 avril, François Fillon estime ainsi avoir été « totalement plombée » par cette fin de campagne. Et d’ajouter, alors qu’il défendait encore Sens commun quatre jours avant le premier tour. »
Preuve flagrante de l’échec de la course à la respectabilité d’une certaine frange du catholicisme, éternels cocus de l’histoire. Il était bien évident que la fausse droite, infestée par les fausses valeurs du régime, n’en avait rien à chaloir de Sens Commun. Le but était juste d’en pomper la substantifique moelle et lui donner en retour des promesses non tenues. 7 conscriptions législatives dans des secteurs imprenables contre le ralliement d’un million de personnes. Ce ne vaut même pas trente deniers. Traités en citoyens de seconde zone, les catholiques n’ont plus rien à perdre non plus. Les catholiques « bien élevés » doivent en finir une fois pour toute avec ce fantasme tératogène de la respectabilité. Après tout, le Christ a subi le châtiment le plus infâmant de l’époque, la croix.
Comme dit le cantique : « Ô croix, sublime folie,
Ô croix de Jésus-Christ ! (bis)
Dieu rend par toi la vie
Et nous rachète à grand prix :
L’amour de Dieu est folie,
Ô croix de Jésus-Christ ! »
Les politicards vous méprisent. Montrez-leur que vous aussi êtes capables de vous révolter. N’oublions pas que la République est viscéralement antichrétienne et qu’un catholique ne peut et ne doit pas être Républicain.
Hristo XIEP
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !