Il faudra un jour faire la lumière sur les liens secrets entre Gérald Darmanin et certains élus LFI lorsqu’il s’agit de dissoudre des organisations du camp national. Accointances maçonniques ou autre chose, difficile le dire. Souvenons-nous que c’est à la suite d’un tweet de Jean-Luc Mélenchon, grand chef LFI et frère trois-points du Grand Orient de France, que Gérald Darmanin avait annoncé entamer la procédure de dissolution du parti politique catholique Civitas l’été dernier. Et l’on observera que l’annonce toute récente de la procédure de dissolution du mouvement identitaire lyonnais Les Remparts a elle-aussi été précédée d’un tweet émanant du camp LFI pour réclamer la dissolution des Remparts.
Ci-dessus, voici la capture d’écran du message déposé sur X/Twitter par Allan Brunon, assistant parlementaire du député LFI Gabriel Amard qui qualifie les identitaires lyonnais des Remparts de « terroristes d’extrême-droite » et réclame à Darmanin d’agir. Aussitôt dit, aussitôt fait : la fermeture du bar La Traboule et la procédure de dissolution des Remparts a été annoncée par le ministre de l’Intérieur.
Les Remparts visés par un projet d’attentat « djihadiste » au vocabulaire LFI
La chronologie est d’autant plus surprenante que la presse a révélé que deux « djihadistes » qui planifiaient une tuerie dans le bar La Traboule, local du mouvement Les Remparts, ont été appréhendés par la DGSI.
L’un d’eux a déclaré aux enquêteurs qu’il souhaitait « combattre les terroristes d’extrême-droite », reprenant le vocabulaire de l’assistant parlementaire LFI Allan Brunon.
Pierre-Alain Depauw
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