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Les punks à chiens bavent de haine contre Jean-Marie Le Pen, par Jacques Frantz

Comme il fallait s’y attendre à l’annonce du décès de Jean-Marie Le Pen, une poignée de crasseux a cru bon de s’assembler pour baver son outrance, son irrespect et sa haine. Intéressant de la part de gens qui accusent en permanence les nationaux, même les plus modérés, de haine ou d’incitation à la haine.

Je croyais d’ailleurs — naïf que je suis — que cette incitation était un délit. À croire qu’il y a de bonnes haines. Imaginez un peu ce qu’on aurait entendu si les gens de la manif pour tous avaient manifesté bruyamment leur joie malsaine au moment du départ pour les enfers de Pierre Bergé. On n’aurait pas manqué de les entendre les petits indignés de pacotille.

Alors bien sûr, le ministre Bruno Retailleau a fermement condamné. Il a surtout fait le minimum syndical pour préserver la partie la plus à droite de l’électorat dont il est la pâle caution. Parce que certains l’ont peut-être oublié, mais Retailleau est ministre. Et pas n’importe quel ministre. Retailleau est ministre de l’Intérieur. Or certains feignent d’ignorer qu’aucune manifestation ne peut s’organiser sans l’aval dudit ministère.

Plusieurs questions se posent :

1. Des demandes de manifestations ont-elles été déposées et par qui ?
2. Si la réponse à la première question est négative, comment se fait-il que les manifestations n’aient pas été réprimées comme elles le sont dans d’autres situations ?

Toujours dans la perspective d’une réponse négative à la première question, le ministre de l’Intérieur et le préfet de police de Paris d’habitude si intransigeants ont-ils l’intention de poursuivre et de punir les organisateurs de ces événements ?

Je note au passage que la radio d’État dirigée par qui on sait a été envers les hommes soja et les succubes qui les accompagnaient d’une complaisance qui frise la complicité. On saura s’en souvenir.

Parce que quoi qu’on pense de Le Pen et de ses idées, l’homme reste un homme à qui est dû le respect des morts.

Respect à la hauteur duquel Jean-Marie Le Pen savait se hisser. Que ce soit à la mort de l’adversaire politique Chirac, ou à celle des adversaires sur le champ de bataille à Suez comme le rappelle Yves Daoudal dans son livre “ La face cachée de Le Pen ” paru en 2002. On apprend que Le Pen avait demandé qu’on prît un soin particulier des morts musulmans tombés sur le champ de bataille en les enveloppant d’un linceul, afin de respecter leur rituel. Mais ça, les touilleurs de bren de la place de la république l’ignorent. Peu leur chaut le deuil d’une famille, qu’elle soit politique (passe encore) ou même du sang. Cela en dit long sur la violence que nous subissons au quotidien. Cela en dit long aussi sur l’échec de la prétendue “ dédiabolisation ”. Mais cela en dit long surtout sur le caractère de “ supplétifs de l’État voyou ” de ces moins que rien. Car les démonstrations suite à la mort de celui qui est d’abord un homme ne sont que des barbouzeries perpétrées par un État complice.

On en est à regretter le temps où existait une véritable extrême-droite capable de défendre son honneur et surtout celui de la France dans la rue, sur les barricades.

Un point encourageant cependant. La haine, disait Alphonse Daudet, c’est la colère des faibles. Qu’on ne s’y trompe pas, ces éructations ne sont qu’un minable aveu de faiblesse d’un régime à l’agonie.

Jacques Frantz

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