La Conférence épiscopale péruvienne (CEP) a exprimé son désaccord avec la possible approbation d’un protocole d’avortements thérapeutiques de la part du gouvernement péruvien, avertissant que ces types de protocoles tuent, ils ne sauvent pas des vies. Les évêques péruviens ont souligné qu’avec les avancées de la médecine actuelle il n’existe aucune pathologie de celles contenues dans le protocole d’avortement thérapeutique qui ne puissent être traitées et permettre un résultat satisfaisant pour les deux vies, celle de la mère et de l’enfant.
La Conférence des Evêques du Pérou considère que le protocole d’avortement thérapeutique « n’est
pas nécessaire » et signale que deux rapports -celui de l’hôpital Cayetano Heradia et celui de l’Institut National Maternel Périnatal- le démontrent.
« Ces deux hôpitaux sont des centres de références pour les cas compliqués de grossesse et d’accouchement. L’information de l’hôpital Cayetano du 12 mai 2012 précise qu’il a un protocole d’avortement thérapeutique depuis 2010 mais qu’il n’a réalisé aucun arrêt de grossesse relativement à ce protocole, soit aucun cas en près de deux ans.
» Le deuxième rapport datant du 27 juin 2012 concerne 38.962 grossesses et seulement 23 (0.05%) ont été interrompues mais aucune pour les raisons consignées dans le protocole. Il s’agissait de malformations congénitales incompatibles avec la vie (avortements eugéniques). »
« Les cas cités démontrent qu’il n’est pas nécessaire d’approuver le protocole ». Si le ministère de la Santé approuve le protocole de l’avortement thérapeutique, les évêques réaffirment qu’ « il est clair que ce ne serait pas pour les besoins des Péruviens , mais pour favoriser les organismes de promotion de l’ avortement, dont l’objectif est d’approuver un protocole pour ensuite couvrir tous les types d’avortements comme l’ont fait d’autres pays » .
« Les besoins des Péruviens sont que les enfants des régions montagneuses et de la jungle ne meurent plus par manque de prévention basique, que les femmes aient de meilleures conditions d’accouchement car il est prouvé que c’est le moyen le plus efficace pour réduire la mortalité maternelle » .
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