La semaine dernière, la Conférence épiscopale allemande a déclaré officiellement autoriser les époux protestants de catholiques à recevoir la sainte communion dans certaines circonstances. Cette décision a été chaleureusement approuvée par les responsables de différentes sectes protestantes.
Pour exemple, en Italie, le responsable des relations œcuméniques internationales de la Fédération des Églises évangéliques en Italie, le pasteur Luca Baratto, a complimenté les évêques allemands pour « cette ouverture sans précédent » tout en lançant une pique à la discipline catholique traditionnelle :
« cette ouverture signifie que l’interdiction de l’inter-communion du côté catholique a été reconnue comme un problème réel et diffus. »
Et le pasteur de continuer en donnant des leçons de respect aux catholiques :
« Même si cette ouverture des évêques allemands envers les couples inter-confessionnels a surtout l’aspect d’une ‘exception’ à évaluer ‘au cas par cas’, elle est cependant révélatrice : pour la première fois une conférence épiscopale catholique reconnaît officiellement qu’il y a une nécessité réelle et comprise. C’est un signe d’avancement, mais aussi de respect envers leurs propres fidèles ».
Quant au respect envers le Corps et le Sang du Christ, il est jeté aux orties sans scrupule…
La Fédération luthérienne mondiale (FLM), a applaudi elle-aussi à cette décision perçue comme le « développement » logique de la « commémoration ‘catholico-luthérienne’ de la Réforme à Lund » en 2016 au cours de laquelle la Fédération Luthérienne et le pape François ont convenu ensemble que leur ‘responsabilité pastorale commune’ devait consister à « répondre à la soif et à la faim spirituelle » de beaucoup de leurs membres « qui désirent recevoir l’Eucharistie à la même table comme expression concrète de la pleine unité ».
La protestantisation de l’Église conciliaire avance ainsi à grands pas sous les chauds applaudissements des sectes protestantes… Au nom de l’œcuménisme, c’est la Rome post-Concile, néo-moderniste et néo-protestante, qui capitule chaque jour un peu plus devant l’hérésie luthérienne sans que « les frères séparés » ne fassent aucune concession doctrinale. Ce qui prouve bien que ce dialogue inter-confessionnel n’est qu’un jeu de dupes dans lequel les autorités et pasteurs conciliaires sacrifient sans scrupules les âmes des catholiques et leur foi sur l’autel de « l’unité dans la diversité ». Pour atteindre une ‘pleine unité’ dans… l’hérésie !
Francesca de Villasmundo
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