Énonçant les priorités de la Commission européenne, la présidente Ursula von der Leyen a mis en premier la lutte contre les changements climatiques. Quant à la sécurité et la nécessité de combattre le terrorisme islamique, elles ont été expédiées. Une omission révélatrice de l’état d’esprit de l’ex-ministre de la Défense de l’Allemagne où des centaines de djihadistes ont embrassé la cause du Califat en réalisant massacres et attentats en son nom.
A la lumière du dernier attentat islamiste survenu à Londres vendredi dernier, cette omission révèle la grave responsabilité et la profonde inconscience de nombreux politiciens européens qui par leur politique immigrationniste ont favorisé l’inflation des actes terroristes au sein du Vieux Continent.
Usman Khan, l’assassin du London Bridge, libre malgré une condamnation à 16 ans de prison pour avoir planifié un attentat à la Bourse de Londres, est l’illustration de la mollesse doublée d’un laxisme idéologique avec lesquels l’Europe affronte la lutte contre le terrorisme islamique.
Les pays européens, malgré les nombreux attentats au nom d’Allah sur son sol, n’ont pas encore été capables de se doter d’une législation et de tribunaux spéciaux capables de garantir des détentions plus longues et la suspension des libérations conditionnelles pour les terroristes mahométans. Ces lacunes empêchent entre autres le rapatriement, la condamnation à des peines adéquates et le maintien en prison des quelques 1 200 combattants européens de Daesh détenus dans les prisons kurdes en Syrie.
Mais l’incapacité d’imposer des peines sans rémission aux coupables de terrorisme est aussi le symptôme des contradictions d’un Vieux continent sans plus aucune colonne vertébrale. Nous combattons le terrorisme en Irak, en Syrie, en Libye, en Afghanistan mais nous oublions que ses mandataires et ses instigateurs sont dans nos villes depuis longtemps. Dans ces mosquées européennes transformées en terminaux bancaires d’importants flux monétaires, provenant de cette Arabie saoudite, filière de l’islam wahhabite fondement de Daesh, ou de la proche Turquie ou du Qatar, deux pays protecteurs et financiers de ces Frères musulmans toujours prêts à proclamer la supériorité de la charia sur les lois des États occidentaux.
Et viennent amplifier cette tolérance dangereuse les politiques de cette gauche bien-pensante toujours prête au nom du politiquement correct et de la lutte contre l’islamophobie à empêcher une surveillance adéquate et, où cela est nécessaire, la répression et la mise hors-la-loi des groupes islamistes qui prétendent être accueillis en Europe mais refusent de respecter les ordonnances des nations qui les reçoivent. Autant dangereuses sont les tentatives politiques, sociétales et intellectualistes pour imposer aux européens le « vivre-ensemble », le ius culturae, le ius soli et toutes des idéologies de l’accueil sans limites, destinées à élargir la consistance des communautés islamistes déjà difficilement intégrables, et encore moins assimilables dans le contexte social et culturel européen.
Un laxisme coupable qui finit par pousser les jeunes musulmans de la deuxième et troisième génération à l’intégration manquée vers la redécouverte de leur religion dans toute sa dimension intolérante. Un laxisme coupable et collaborateur du terrorisme islamiste.
Elle leur va comme un gant, à tous ces bien-pensants, politiciens et technocrates européens, ces Ursula van der Leyen, Merkel, Macron et autres François, qui préfèrent détourner les yeux du problème islamiste pour se focaliser sur des changements climatiques douteux, cette condamnation proférée par Gunther, le chef des services secrets allemands dans le roman d’espionnage de John Le Carré, Un homme très recherché, à l’encontre de la jeune avocate gauchiste, bien-pensante, spécialisée dans l’aide aux « réfugiés », « assistante sociale pour terroristes » comme il la surnomme :
« On est dans le vrai monde Annabelle. On est en guerre contre la frange extrémiste d’une nation appelée Islam. Vous avez franchi les limites, vous êtes dans leur camp maintenant. »
Francesca de Villasmundo
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