Depuis environ trois ans une voix vigoureuse se fait entendre pour dénoncer la crise dans l’Église.
Assez rapidement cette voix a connu une audience mondiale. La personnalité de celui qui parle – un archevêque, ancien nonce aux États-Unis –, la pertinence de ses analyses et la vigueur du ton l’ont rapidement placé à la première place parmi ceux qui dénoncent la crise dans l’Église.
Cette voix dérange. Le Vatican a essayé de le discréditer ; puis des personnes ayant acquis une certaine notoriété dans les milieux de la Tradition ont tenté de le réfuter.
On répand sur lui toutes sortes de faux bruits : il est devenu l’instrument d’un exalté qui utilise son nom et le fait parler comme on utilise une marionnette dans une foire ; c’est un sédévacantiste, ou plutôt un admirateur de Benoît XVI, qu’il considère comme le vrai pape ; c’est un instrument de la nébuleuse hystérique QAnon ; il est au service de Trump et donc de la maçonnerie ; etc.
Imperturbable, Mgr Viganò continue d’écrire, de publier à un rythme soutenu (en moyenne trois textes par mois) et toutes les attaques s’évanouissent devant la clarté de son style et l’évidence de ce qu’il dit.
Il dérange certains, mais il rassure d’autres. On sent qu’il est la voix de l’Église, et que le Saint-Esprit continue, à travers des hommes comme lui, de la guider dans la vérité.
Les éditeurs ont choisi parmi les textes publiés en 2020 et 2021 un échantillon représentatif qui fait comprendre sa prise de conscience progressive de la gravité de la crise dans l’Église et sa position sur les principaux problèmes qui se posent à la conscience des catholiques aujourd’hui.
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