Ces dernières semaines, le Pérou a été soumis à une forte campagne du lobby homosexuel revendiquant la dénaturation du mariage. Samedi après-midi, les associations LGBT organisaient une marche en faveur de l’union civile pour les homosexuels. Cette mobilisation dans les rues de Lima se terminait Plaza San Martin, à 300 mètres de la Plaza Mayor où se situe le palais présidentiel. Une manifestation conduite par le député Carlos Bruce.
Cette manifestation appelée » Marche pour l’égalité « , selon un vocabulaire tronqué et victimaire, a réuni des membres du Congrès issus de partis au pouvoir et de l’opposition, ainsi que des personnalités et artistes populaires et des organismes communautaires LGBT.
Selon une étude réalisée par DATUM, les citoyens péruviens restent majoritairement hostiles à tout type de reconnaissance légale des unions homosexuelles. Selon l’étude, 52% sont contre le fait de faire un référendum sur un tel sujet. Mais au cas où il y aurait référendum, la grande majorité voterait contre tandis que seulement 23% appuyeraient la demande.
Concernant la légalisation de l’avortement, 2 Péruviens sur 3 sont également contre. Dans cette étude, Datum indique que l’avortement est rejeté par 66% des Péruviens, tandis que 31 % soutiendraient la réglementation. L’avortement « thérapeutique » a été officiellement légalisé au Pérou en 1924 , mais n’a jamais été mis en œuvre par absence de réglementation d’application de la loi, de sorte que les groupes de pression favorables à l’avortement appellent régulièrement le gouvernement à initier sa mise en œuvre .
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