Les partisans de la dictature sanitaire qui s’abat sur les épaules des deux tiers des populations mondiales, ces journalistes au collier et politiciens du système, cette Union Européenne, qui ont été les premiers à applaudir à « la fermeture coréenne », au régime totalitaire chinois, à exiger « l’union sacrée », moyen psychologique efficace pour bâillonner toutes voix discordantes et critiques, ont aujourd’hui des cris de vierges effarouchées face aux pleins pouvoirs de Viktor Orban.

Ils ont, enfin, un ennemi commun contre qui combattre : malheureusement pour les Européens ce n’est pas le coronavirus, du moment que l’Union Européenne s’est bien gardée de trouver des solutions communes, c’est le premier ministre de la Hongrie, le grand méchant… depuis un bon bout de temps d’ailleurs pour les technocrates immigrationnistes bruxellois.

Depuis le 30 mars dernier, le chef du Fidesz, à la tête du pays des Magyars, a obtenu les pleins pouvoirs et se prépare à guider Budapest dans la crise du coronavirus. Un choix qui a suscité la critique acharnée du monde progressiste européen. Dans une déclaration commune, treize pays de l’UE, mettent en garde la Hongrie dont ils taisent pourtant le nom :

« Nous sommes toutefois profondément préoccupés par le risque de violations des principes de l’État de droit, de la démocratie et des droits fondamentaux résultant de l’adoption de certaines mesures d’urgence »,

écrivent, sans rire, les signataires, parmi lesquels des pays comme la France, l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne, la Finlande et la Belgique. Faut-il leur rappeler à ces donneurs de leçons scandalisés par Orban que leur gouvernement ont adopté un confinement généralisé qui s’assoit sur les libertés les plus fondamentales de l’être humain, liberté de circuler, de voir sa famille, de se réunir, de travailler, etc ? Qu’ils ont mis en place une quarantaine sévère avec des méthodes qui, dans un tout autre contexte social, auraient être définies une dérive autoritaire ? Dans de nombreux pays occidentaux, les dirigeants ont effectivement assumé les pleins pouvoirs, statuant par décret d’urgence, évitant les passages parlementaires, évitant même d’informer les assemblées législatives, décidant d’envoyer les forces armées dans la rue et dans un virage résolument fort dans le système juridique, avec l’insertion de crimes impensables jusqu’à il y a quelques semaines pour tout État occidental et libéral.

Pour rappel à ces hypocrites politiciens, journaleux et influencers des masses, à l’indignation facile qui ne pourra pourtant pas cacher longtemps l’incapacité globale des progressistes libéraux à gérer la crise sanitaire autrement que par des mesures dictatoriales, arbitraires et néfastes, Viktor Orban n’a réalisé aucun coup d’État en Hongrie :  

« Lundi, lors de la signature de la loi d’urgence, rappelle le journal italien La Nuova Bussola Quotidanna,le président de la République hongroise János Áder a déclaré que la loi était conforme à la Constitution et ne violait aucun accord international. Concernant les objections de l’opposition au « manque de délais » pour le renforcement des pouvoirs du gouvernement, le président Áder a insisté sur le fait que les nouveaux pouvoirs ne sont pas indéfinis et ne dureront que jusqu’à la fin de l’épidémie et la urgence suite au coronavirus

« Le gouvernement hongrois n’a fait que discuter avec le Parlement de l’application, en vertu de la Constitution, des pouvoirs spéciaux conférés à l’exécutif en cas d’urgence. Des mesures pas différentes de celles italiennes. Mais au moins discutées au Parlement » termine, ironique, et fort à propos, le journaliste italien.

Francesca de Villasmundo

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