Jorge Mario Bergoglio a mal au genou, comme le démontrent les photos dans le fauteuil roulant et certains engagements qu’il n’a pu honorer récemment, mais dans les couloirs feutrés du Vatican certains ont tendance à insister sur le sujet. Et puis, à travers quelques journaux, les paris sur le futur pape ont été relancé.
Jean Marie Guénois, à travers un article publié par Le Figaro, présentait les noms des deux cardinaux qui seraient en lice pour le trône de Pierre quand François ne pourrait plus gouverner le Saint-Siège. Dans l’article du quotidien français, deux noms sont mis en avant : celui du cardinal et archevêque italien de Bologne Matteo Maria Zuppi et celui du cardinal hongrois Peter Erdo. Il est, comme c’est normal que ce soit, souligné à quel point il peut s’agir de « spéculation ».
Depuis quelques années maintenant, pour donner d’autres exemples, le nom du Cardinal Luis Antonio Tagle est mentionné, plus ou moins par le même « courant » qui devrait soutenir Zuppi et celui du Cardinal Robert Sarah, pour le côté conservateur de l’Eglise conciliaire.
Ligne progressiste et ligne conservatrice, toutes deux inscrites cependant dans la ligne du concile Vatican II s’affrontent au Vatican pour le futur mais il y a aussi ceux qui continuent à penser que le prochain évêque de Rome pourra être choisi parmi l’ensemble des cardinaux qui appartient à la « majorité silencieuse » ou « grand centre ».
Mais Guénois, outre la reconstitution sur les candidats éligibles, a aussi donné des nouvelles, à savoir la tenue d’un sommet organisé à Chicago fin mars. Il semble que ce soit la partie progressiste de l’Église conciliaire qui ait voulu se rassembler, peut-être pour aborder le futur pontificat et les forces en présence.
Ce que l’on sait, ce sont les rumeurs sur la santé du Saint-Père. Ensuite, rappelle toujours le journaliste français, il y a une autre question qui ne peut échapper aux experts : Jorge Mario Bergoglio a déjà désigné la majorité relative de ceux qui siègent à l’assemblée cardinalice. Non seulement cela mais François devrait aussi procéder à un nouveau consistoire par lequel créer des cardinaux supplémentaires. Cela signifie-t-il que Bergoglio décidera inévitablement du prochain pontife ? Non mais cela signifie en revanche que l’ancien archevêque de Buenos Aires veut influencer le futur conclave et l’élection de son successeur afin on peut le croire que sa révolution arc-en-ciel, suite logique, fruit naturel, du relativisme et de l’indifférentisme érigés en dogme par le dernier concile pour la nouvelle Eglise qui en est issue, l’Eglise conciliaire, soit menée à terme, au sein du grand mouvement mondialiste du Great Reset.
Francesca de Villasmundo
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