Dernièrement l’évêque de Molfetta, Domenico Cornacchia, a ouvert le débat du cours de formation pour enseignants et éducateurs sur le thème « l’éducation du genre », organisé par le diocèse de Molfetta et l’Action Catholique locale. On aurait pu croire que le débat portait sur les erreurs de l’idéologie du genre et ses conséquences désastreuses sur l’équilibre de l’enfant. Que nenni ! Les 6 intervenants qui siégeaient à la table des orateurs ont raconté de manière différente la même histoire : que l’homosexualité est une variante de la nature, que l’éducation de genre est un devoir fondamental à l’école, que c’est un devoir de l’éducateur d’accompagner chaque personne dans sa création d’une identité sexuelle forte, quelle qu’elle soit. Et le tout compté au public avec la bénédiction de l’évêque du lieu !
Qui s’est réfugié derrière l’incontournable « Qui suis-je pour juger ? » mis à la mode par le pape François. Il est d’accord d’ailleurs avec l’idée « qu’il y a des variantes dans la nature même » : il a rajouté que nous vivons tous « un problème évolutif » (sic), devant lequel il n’est pas licite « se boucher les oreilles comme l’Église l’a fait pendant si longtemps ». Mgr Domenico Cornacchia s’est glorifié aussi de « s’incliner devant qui fait un choix déterminé. »
Avec de tels pasteurs à la tête du troupeau anesthésié, la vague catho-gay qui submerge l’Église italienne va devenir un tsunami !
Francesca de Villasmundo
http://www.lanuovabq.it/it/articoli-i-farisei-di-molfetta-e-lo-tsunami-catto-gay-17580.htm
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