Les clandestins avaient déjà protesté contre les conditions d’accueil sous les fenêtres de la préfecture le 19 juin dernier. Ce jour-là ils manifestaient leur mécontentement concernant l’heure du dîner, qui leur était servi avant le coucher du soleil, en violation des règles du ramadan !
Mercredi dernier c’était pour recevoir de l’argent à la place de l’alimentation qui leur est offerte gratuitement, ne l’oublions pas.
« Les réfugiés ont insisté, explique la coopérative Koiné sur son site internet, avec leur idée de pouvoir recevoir de l’argent à la place de la nourriture. Face au refus des dirigeants de la coopérative, ils ont annoncé qu’ils ne quitteraient pas les bureaux jusqu’à ce que le préfet ne modifie pas ses dispositions. La préfecture a été informée de cette demande et de la discussion qui avait lieu et, bien entendu, elle n’a pas obtempéré à cette revendication. »
Ce sont les carabiniers et les policiers municipaux qui ont fini par intervenir.
D’argent les clandestins n’en ont pas eu. Jusqu’à la prochaine revendication…
Francesca de Villasmundo
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