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Les « Migrants » et le racket des passeurs : des mineures contraintes de se prostituer

L’immigration est une manne pour les financiers apatrides et les trusts trans-nationaux mais aussi pour les mafias de passeurs. En Libye mais aussi en Europe…

A Vintimille, ville italienne frontalière avec la France, envahie de ‘migrants’ de toute origine souhaitant arriver dans l’hexagone, c’est l’horreur de la prostitution pour des jeunes filles clandestines contraintes de payer aux passeurs leur passage de la frontière en nature.

Selon le rapport de l’ONG Save The Children intitulé ‘Petits esclaves invisibles 2018’ certaines mineures en transit, provenant surtout de la Corne de l’Afrique et des pays africains sub-sahariens, payent les 50-150 euros nécessaires pour régler le passeur avec des prestations sexuelles. Parfois, la prostitution est également le seul moyen pour se procurer de la nourriture ou un toit.

« Il s’agit de filles très jeunes et particulièrement vulnérables, explique Raffaela Milano, directrice des Programmes Italie-Europe de Save the Children, qui font partie du flux invisible des nombreux migrants mineurs non accompagnés en transit à la frontière du nord de l’Italie, lesquels, dans la tentative de rejoindre leurs familiers ou connaissances dans d’autres pays européens, privés de la possibilité de parcourir des voies sûres et légales, sont fortement exposés à des risques graves d’abus et d’exploitation, dans beaucoup de cas se retrouvant à vivre dans des conditions de grande misère et de promiscuité. »

L’ONG Save the Children s’inquiète en outre des autres situations d’exploitation : de nombreuses filles sont transformée en prostitués de rue. Ce sont notamment les Nigériennes et les Roumaines qui sont les premières victimes de ce type d’abus perpétré par les passeurs, les trafiquants d’êtres humains et leurs propres co-nationaux. Souvent les recruteurs vont directement dans les centres d’accueil extraordinaire attirer les filles africaines, induites à venir en Italie de façon trompeuse, contraintes à s’endetter pour payer le voyage et enfin soumises à des rites vaudou. Selon la directrice de Save the Children « il est nécessaire de renforcer les mécanismes d’identification immédiate, les procédures de vérification de l’âge en considérant que beaucoup des victimes de la traite sont poussées à se déclarer majeures. »

L’immigration clandestine, soutenue par une ‘intelligentzia’ de bobos radicaux-chic déconnectés de la terrible réalité du terrain, fait de nombreuses victimes parmi ces pauvres clandestins qui, pour tout Eldorado européen, découvrent l’enfer de la prostitution…

Francesca de Villasmundo

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